Le Costa Concordia
 

 

 

 

 

 

 

 

L'enquête préliminaire, les diverses déclarations et les premières condamnations

 
Lundi 10 juin 2013, rejet de la saisie du Costa Diadema :
La saisie du navire Costa Diadema qui se trouve en cours de construction dans les chantiers navals de Fincantieri de Marghera (Venise), a été rejetée par le juge des audiences préliminaires Pietro Molino. Cette saisie avait été demandée par les parties civiles et la défense de Francesco Schettino, qui est lui aussi partie civile dans le naufrage du Costa Concordia, pour le paiement des dommages subis par les survivants…
 
Mercredi 5 juin 2013, Domnica Cemortan dépose plainte contre Francesco Schettino et Costa :
Le retour de la belle Moldave Domnica Cemortan, conseillée par son avocat Gianluca Madonna a décidée de déposer plainte contre, Francesco Schettino, Costa Croisières et les médias (journaux, télévision et radio) qui ont ruiné sa réputation en invoquant une relation amoureuse avec Francesco Schettino. Elle reproche aussi à Francesco Schettino et à Costa croisières de ne pas avoir respecté leur engagement de la tenir à l’écart de cette affaire, et même de s’être servies de cela pour expliquer en partie le naufrage du Costa Concordia…

Domnica Cemortan parle de l'ordinateur de Francesco Schettino :

Domnica Cemortan, parle dans l’interview à "OGGI.it" de l’ordinateur de Francesco Schettino, qui à ce jour a disparu. Quand elle est montée à bord du Costa Concordia à Civitavecchia (It), elle a été accueillie par le commissaire de bord Manrico Giampedroni, ce dernier l’informe que sa cabine n’est pas disponible et il lui dit qu’il l’accompagne au bureau du commandant. Arrivée dans le bureau du commandant, Francesco Schettino lui propose dans l’attente de laisser ses bagages dans sa cabine qui se trouve à côté de son bureau. Après l’accident, elle est retournée dans la cabine du commandant pour prendre des affaires et là elle va voir l’ordinateur de Francesco Schettino :

"Je retourne dans la cabine du commandant, il y’a une panne d'électricité. Dans le noir, je récupère mes vêtements que j'avais au moment de l'embarquement, je prends mon sac avec le passeport et mon portefeuille. En partant, je vois un écran sur le bureau allumé. C'était un ordinateur portable, allumé. Je l’ai fermé, j'ai vu que c'était un Apple et je l’ai glissé dans le sac. J’ai pris un manteau pour Schettino et je suis retourné à la salle de contrôle. Je lui ai remis son manteau et suis retourné à ma place. Vers minuit, le commandant se tourna vers moi et Ciro Onorato et il nous a dit de descendre au pont 3 et d’attendre la sécurité.

J'ai vu le commandant dans le port, face aux bateaux, avec tous les officiers. Il était environ 4 heures du matin, une heure avant que je parte de Giglio. Il faisait noir, il faisait froid, je suis allé et j'ai remis l'ordinateur. Il le prit, il le tourna dans ses mains, il regarda avec étonnement et me dit "Bonne fille, bien" dit-il. J'ai dit au revoir et je suis parti. "

Domnica Cemortan réclame entre "200.000 et 300.000 euros" de dommages et intérêts à Costa Croisières :

Selon le journal anglais "The Telegraph", Gianluca Madonna l’avocat de Domnica Cemortan, a déclaré que sa cliente a rejeté toute relation sexuelle entre elle et Francesco Schettino, et qu’elle regrette que Francesco Schettino ne la défende pas publiquement, et que Costa Croisières n’est pas tenu sa promesse de la réembauchée…

Elle envisage aussi des poursuites contre divers médias italiens qui l’auraient calomniée en indiquant qu’elle était impliquée dans le naufrage avec le Commandant. L’avocat ajoute : "Elle est une travailleuse acharnée et une belle danseuse, très professionnelle. Les médias l’ont présenté comme une prostituée."

Domnica Cemortan est en colère contre Costa Croisières qui l’a abandonnée selon elle, et elle réclame entre 200.000 et 300.000 euros de dommages et intérêts, en lieu et place des 11 000 euros du début de l'affaire…

 
Mercredi 29 mai 2013, Francesco Schettino "je ne suis pas retourné à bord, parce que je ne voyais pas l’échelle" :

Francesco Schettino déclare dans une interview à Mattino Cinque sur la chaîne de télévision Canal 5, qu’il n’a jamais abandonné le navire, que s’il s’est retrouvé dans une chaloupe c’est qu’il n’avait pas d’autre choix, que le Concordia s’inclinait de plus en plus et qu'il lui était impossible de rester à bord ou alors il aurait dû sauter dans l’eau. Il ajoute que par la suite il ne voyait pas l’échelle de corde, que les indications concernant la position de cette échelle n’étaient pas claires, "à la poupe ou à gauche du navire". Qu’il lui était impossible de voir ou de comprendre ce qui se passait côté bâbord, que s’il avait pu il serait remonté à bord. Ensuite il déclare que des représentants de Costa lui ont dit de ne pas remonter à bord et de déléguer une autre personne. Pour Francesco Schettino toute la vérité sera mise à jour lors du procès le 9 juillet, et que s’il est déclaré coupable la prison ne lui fait pas peur…

Pourtant, le rapport d'enquête stipule qu'à 23 h 20, les officiers (donc Francesco Schettino) quittent le navire, un seul officier le commissaire de bord Manrico Giampedroni qui sera retrouvé blessé 36 heures après est resté à bord pour coordonner l’évacuation du navire, alors qu'il reste encore 300 personnes à bord du Costa Concordia...

 
Lundi 27 mai 2013, quelques éléments du rapport d'enquête sur les circonstances du naufrage :

Quelques éléments du rapport d’enquête nous en apprend un peu plus sur les conditions dans lesquelles c’est déroulé le naufrage du Costa Concordia.

À 21 h 45 quand le Costa Concordia a percuté le scole, les officiers de bord ont pris immédiatement conscience de la gravité de l’accident. Du fait qu’immédiatement le navire a perdu sa propulsion ce qui a provoqué un black-out. Le puissant générateur en place n’a pas pu fournir l’électricité nécessaire au bon fonctionnement des équipements du navire, pour pouvoir gérer la situation d’urgence et que les équipes d’intervention du navire travaillent dans de bonnes conditions.

Le gouvernail de direction est resté bloqué immédiatement en position tribord et ne pouvait plus du tout être manœuvré. Le navire à viré à tribord par lui-même et a été ramené vers la terre grâce au vent et au courant qui été favorable et à 23 h le navire penche de 15°.

16 minutes après l’impact, le commandant ne pouvait pas ignorer la gravité de l’accident et la perte du navire, du fait que les équipes d’intervention signalaient que les compartiments étanches (WTC) principaux du navire étaient touchés.

Ces WTC étaient essentiels au bon fonctionnement du navire dans le détail :

Le WTC 4, abritait les paliers de bielles et des unités hydrauliques, les compresseurs de climatisation.

Le WTC 5, abritait la propulsion des moteurs électriques (PEM), les pompes à incendie des cales, la propulsion, les transformateurs de ventilation de la salle des machines, les transformateurs de propulsions.

Le WTC 6, abritait les trois principaux générateurs diesel (AFT).

 

MINISTRY OF INFRASTRUCTURES AND TRANSPORTS

Marine Casualties Investigative Body

Cruise Ship

COSTA CONCORDIA

Marine casualty on January 13, 2012

Report on the safety technical investigation

Email: investigativo@mit.gov.it

Tel: +39 06 5908 3447

 

Cliquez ici pour lire le rapport

Le WTC 7, abritait les trois principaux générateurs diesel (FWD).

Le WTC 8, abritait les ballasts et les pompes de cales.

La longueur de la brèche dans la coque du navire n’a été définie que quelques jours après elle est de 53 mètres.

Le rapport définit aussi qu’à aucun moment le commandant de bord (Francesco Schettino) n’a prévenu les autorités maritimes de sa propre initiative, ce sont des personnes qui se trouvaient sur le rivage qui ont contacté les secours. Les autorités maritimes ont par eux-mêmes contacté le Concordia quelques minutes après 22 h. Le commandant Francesco Schettino n’a eu les autorités maritimes au téléphone qu’à 22 h 26 et 02 secondes, l’appel de détresse n’a été envoyé qu’à 22 h 38, sur insistance des autorités maritimes du port de Livourne.

Mais à partir de 22 h 16, les autorités maritimes commencent à envoyer les premiers secours, la patrouille la plus proche était la GDF 104, dans le même temps d’autres moyens sont envoyés sur le lieu du naufrage : 25 bateaux de patrouilles, 14 vaisseaux, 4 remorqueurs, 8 hélicoptères.

À 22h54 et 10 secondes, l’alerte d’abandon du navire est donnée, mais elle n’a pas été précédée d’une alarme d’urgence générale efficace, plusieurs passagers signaleront que la seule alerte qu’ils ont entendue est une alerte vocale et non pas une sirène.

Les premiers canots de sauvetage ont quitté le navire à 22 h 55 et 23 h 10, mais à moitié vide.

Les premiers membres d’équipages et officiers ont quitté le navire à 23 h 20, un seul officier le commissaire de bord Manrico Giampedroni est resté à bord pour coordonner l’évacuation du navire.

À 0 h, le gîte du Concordia atteint 40°, puis au plus gros de l’évacuation il atteint les 80°.

À 0 h 34, le commandant Francesco Schettino informe les autorités maritimes qu’il se trouve à bord d’un canot de sauvetage avec d’autres officiers.

Les opérations de sauvetage se sont terminées à 6 h 17 le samedi 14 janvier, au total 4194 personnes ont été sauvées. 3 autres personnes ont été mises en sécurité sur le navire et ont été récupérées le dimanche 15 janvier.

Par la suite les opérations de recherche se sont poursuivies, jusqu’à la découverte du dernier corps le 22 mars 2012.

Ce jour-là le bilan été de 30 morts et de deux disparues !

Il est défini aussi dans ce rapport que les phases de navigation avant l’impact sont crucial dans l’accident. Comme le comportement et la décision de faire ce passage dangereux dans des eaux peu profondes du commandant Francesco Schettino sont considérés comme la cause réelle et sérieuse de l’accident. La simulation informatique confirme le retard pris dans la manœuvre du navire dans ces circonstances.

Les facteurs contributifs à l’accident sont :

1) D’un passage perpendiculaire du navire en un passage parallèle en étant extrêmement proche de la cote et en intervenant trop doucement avec un virage large et lisse.

2) Au lieu de choisir le monument le plus visible de l’île pour faire le virage, il a était choisi le point ou la lumière est rare du fait que c’est une zone de l’île inhabitée.

3) Maintenir une vitesse élevée (16 nœuds), dans des conditions de faible luminosité et trop proche de la cote.

4) L’utilisant d’une cartographie inappropriée, à savoir l’utilisation d'une carte de l’institut hydrographique italien nr.6 au 1/100.000 au lieu d’utilisé une carte nr.122 au 1/50.000, et de ne pas utiliser les publications nautiques.

5) Les mauvaises informations qui ont circulé entre le commandant et son second.

6) Le fait de regarder aux jumelles ne permet pas une vision et une perspective de l’extérieur nette dans la nuit.

7) La distraction du commandant par la présence de personnes étrangères sur la passerelle de commandement ou au téléphone.

Ceci n’est qu’une infime partie du rapport d’enquête qui contient 181 pages. Le rapport insiste aussi sur les améliorations qu’il faut apporter pour protéger les parties vitales des navires et en particulier une double coque étanche…

 
Jeudi 23 mai 2013, Francesco Schettino est libre de circuler :

Francesco Schettino qui depuis le naufrage avait été placé d’abord en prison, ensuite en résidence surveillée, puis la juge d'instruction Valeria Montesarchio avait au fil de l’enquête allégé cette peine et Francesco Schettino pouvait se balader dans sa ville de Meta Di Sorrento, et même faire du bateau…

En février de cette année, la juge d'instruction Valeria Montesarchio lui donne l’autorisation de se rendre à Numana dans la province d’Ancône (Italie), pour un entretien d’embauche, mais seulement pour trois jours…

Pendant tous ces mois, Francesco Schettino était toujours sous le coup de l’enquête !

Aujourd’hui alors qu’il est le seul reconnu responsable du naufrage et qu’il doit comparaître pour être jugé le 9 juillet 2013, la justice italienne lève l’assignation à résidence, Francesco Schettino est "LIBRE" de circuler comme il le souhaite !!

Il déclare même :"Maintenant, je dois trouver un emploi rapidement. J’ai reçu ces derniers mois des offres que je vais étudier."

 
Jeudi 23 mai 2013, Francesco Schettino seul dans le box des accusés :

Une première partie de l’affaire du naufrage du Costa Concordia va peut-être se terminer au mois de juillet avec le procès de Francesco Schettino, qui pour mémoire est accusé "d’homicides multiples par imprudence, d’abandon du navire et de dommages occasionnés à l’environnement…"

Ses avocats Francesco Pepe et Domenico Pepe, ont bien tenté de faire acquitter le commandant du délit d’abandon du navire en demandant de nouvelles expertises, comme une reconstitution sur le navire jumeau du Costa Concordia, le Costa Serena. Mais le juge Pietro Molino n’a rien voulu savoir et a envoyé sur le banc des accusés le seul Francesco Schettino et cela pour le 9 juillet 2013…

Pour les cinq autres protagonistes du naufrage, "Roberto Ferrarini, Ciro Ambrosio, Jacob Rusli Bin, Manrico Giampedroni, Silvia Coronica", ils vont sûrement sortir de cette affaire avec une peine négociée, qui pour l’heure est validée par le parquet de Grosseto, et que le juge devrait normalement accepter le 8 juillet prochain, veille du procès de Francesco Schettino

La compagnie Costa Croisières, ne sera pas non plus sur le banc des accusés, du fait qu’elle a été condamnée à une amende d’un million d’euros au mois d’avril dernier ce qui lui évite un procès pénal. Par contre, Costa Croisières pourrait se retrouver devant les tribunaux civils et cela suite aux poursuites engagées par de nombreux rescapés…

Mais il reste quand même d’autres éléments qui risquent de surgir, si le juge accepte d’ouvrir de nouvelles enquêtes préliminaires…

La première concerne les conditions dans lesquelles le navire Costa circulait comme en particulier, "les portes étanches ouvertes, le manque d’entretien du matériel (le système de descente des chaloupes), ou la formation du personnel", en qui beaucoup de passagers ont reconnu le grand courage, mais un manque évident de compétence dans l’évacuation du navire…

La deuxième c’est l’enquête qui concerne la destruction de deux épaves grecques de l'époque hellénistique 220 av. J.-C, qui se trouvait à 28 et 38 mètres de profondeur et qui ont été écrasées par le navire de croisière, au moment où ce dernier s’est couché…

Mais le parquet et le juge accepteront-ils ces nouvelles enquêtes ? Rien n’est moins sûr et comme le souligne une rescapée du naufrage "l’affaire du naufrage du Costa Concordia va sûrement ce terminée avant même que se dernier n’est été renflouer !"

 
Mercredi 22 mai 2013, la 5e audience - "le Procès de Francesco Schettino" débutera le 9 juillet 2013 :

Francesco Schettino est arrivé ce matin au théâtre moderne de Grosseto, et pour la première fois il est passé par l’entrée principale, se moquant des journalistes qui l’attendaient à l’entrée arrière du théâtre. Francesco Pepe l’avocat de Francesco Schettino a déclaré "Aujourd’hui c’est la dernière audience, du moins pour le moment. À savoir si le juge se prononcera favorablement sur nos demandes. "

Le juge Pietro Molino, n’a pas retenu les demandes de la défense de Francesco Schettino et a notifiée que le procès débutera le 9 juillet 2013. Dont l’acquittement demandé par les avocats de Francesco Schettino pour le crime d’abandon du navire n’a pas été retenu par le juge Pietro Molino

Les premières réactions :

Francesco Schettino : "La prison ne me fait pas peur. Je suis en règle avec ma conscience. Je suis serein, j’irai au procès en sachant que je peux expliquer les faits avec calme…"

Francesco Pepe l'avocat de Francesco Schettino : "Nous avons le plus grand respect pour les décisions du juge qui a estimé que l'audience préliminaire n'était pas le lieu pour examiner toutes les questions que nous avons soulevées."

Le procureur de Grosseto Francesco Verusio : "Je crois que l'issue de cette audience préliminaire confirme dans sa totalité notre thèse accusatoire. Je suis satisfait car cela confirme que le Parquet a bien travaillé et je ne crois pas que le procès fera ressortir d'autres éléments."

Le juge des audiences préliminaires Pietro Molino : "La documentation fournie par le Parquet fournit des indices de culpabilité plus que suffisants pour justifier le renvoi en justice de l’accusé."

 
Dimanche 19 mai 2013, enquête préliminaire pour 5 membres du conseil d'administration de Costa :
Selon une information de l’agence de presse italienne ANSA émanant d’une source judiciaire, cinq membres du conseil d’administration de Costa Croisières font l’objet d’une enquête préliminaire du Parquet italien. Cette plainte proviendrait d’une association d’avocats représentants des naufragés, "Guistizia per la Concordia", et elle concernerait plusieurs dirigeants de Costa Croisières dont son président Pier Luigi Foschi et le vice-président Arison Michael Meyer qui occuperait aussi un poste de premier plan chez Carnival Corporation. La plainte aurait été déposée au Parquet de Grosseto, et elle serait séparée de celle qui concerne les six accusés, dont Francesco Schettino
 
Jeudi 16 mai 2013, la 4e audience - Francesco Schettino demande une reconstitution du naufrage sur le Costa Serena :

Pour cette deuxième séance de la semaine, Francesco Schettino est arrivé vers les 9h30, il était habillé d’un costume sombre et la tête basse, aux nombreux journalistes présents qui l’interpeller "commandant, commandant" il n’a pas répondu…

En ce qui concerne l’affaire le juge Pietro Molino a renvoyé au 8 juillet sa décision sur la demande des cinq accusés de pouvoir bénéficier de peines négociées. Peines négociées qui semblaient être acquises mardi 14 mai pour les cinq accusés…

Les avocats de Francesco Schettino demandent qu’une reconstitution du naufrage soit effectuée avec le Costa Serena, navire jumeau du Costa Concordia et l’apport d’autres preuves pour que le procès est lieu dans de bonnes conditions, et que Francesco Schettino ne soit pas le seul dans le box des accusés…

De leurs côtés les avocats des passagers sont très en colère contre les accords qui pourraient être trouvés avec ce système de peine négociée pour cinq accusés. Ils contestent aussi le chiffre de 80% d’indemnisation avancé par Costa Croisières pour dédommagé les rescapés, selon les avocats il n’y aurait que 50% des rescapés qui auraient été indemnisés. Costa Croisières aurait par le biais de ses avocats fourni ce matin les documents comptables qui démontrent qu’il y a bien eu 80% des rescapés indemnisés…

Francesco Schettino seul dans le box des accusés :

Francesco Schettino, va sûrement se sentir bien seul le jour du procès dans le box des accusés, après que sa demande de peine négociée de trois ans et quatre mois est été refusée par le parquet de Grosseto. Au contraire des cinq autres inculpés qui eux se retrouveront avec des peines de prisons avec sursis et une amende…

Peu de chance aussi d’y voir Costa Croisières qui bien qu’elle soit responsable civil dans cette affaire, déclare dans un communique (lire ci-dessous) que 80% des rescapés ont été indemnisés et dans d’autres communiqués qu’elle accepte de prendre à sa charge tous les frais causés aux parties civiles autres que les rescapés, et  qu’elle se pliera à toutes les décisions de justice et qu’elle y fera face comme il se doit…

Costa Croisières qui par ce même communiqué soutient ses cinq salariés, donc le responsable de crise Roberto Ferrarini

Bien sûr il faudra attendre la décision du juge Pietro Molino, qui a toutes les cartes en main, mais qui comme le procureur de Grosseto Francesco Verusio, a la certitude que toute la responsabilité repose sur les épaules du commandant Francesco Schettino. Qui de son coté voit les portes de la prison s’ouvrir en grand et pour une peine qui selon beaucoup de médias tournera autour des vingt ans…

À part d’un retournement de situation de dernière minute ou d’un éventuel appel des avocats de Francesco Schettino suite à la sanction qui tombera, l’affaire principale pour les rescapés du naufrage du Costa Concordia devrait se terminera d’ici la fin de l’année 2013, avec le renflouement du Concordia…

S’il y a de grandes chances que le dossier principal se termine d’ici la fin de l’année et que Francesco Schettino soit reconnu seul coupable du naufrage, il n’en aura pas fini pour autant avec la justice. Du fait qu’à ce jour deux autres enquêtes devraient déboucher sur un autre procès la plainte du ministère de l’Environnement italien et des associations écologistes pour la destruction de la faune et de la flore marine et la plainte pour destruction de patrimoine archéologique mondial, les deux épaves grecques de l'époque hellénistique 220 av. J.-C, que le Concordia a écrasé en se couchant…

 
Mercredi 15 mai 2013, communiqué officiel du site de Costa Croisières :
Costa Crociere prend acte de la décision prise par ses cinq employés inculpés du naufrage du Concordia, survenu en janvier de l'année passée, de demander l'application d'une peine négociée. Il s'agit de choix tout à fait individuels et légitimes dans le cadre du procès. La société n'hésite pas à comprendre les motivations humaines qui ont amené les accusés à opter pour cette solution et considère que de telles négociations ne remettent pas en doute l'innocence de ses employés, envers lesquels elle renouvelle même sa confiance et son soutien. La société réaffirme de toute façon avoir voulu, dès le début, faire le maximum pour indemniser tous ceux qui ont souffert de l'incident, comme en témoigne le fait qu'à ce jour, sur les 4 229 personnes à bord, plus de 80 % ont réglé par transaction leur situation en droit civil.
 
Mardi 14 mai 2013, la 3e audience - la proposition de peine négociée pour Francesco Schettino a été refusée :

Les audiences préliminaires ont repris ce mardi au théâtre moderne de Grosseto. Pendant ce temps une enquête à été ouverte pour atteintes au patrimoine archéologique, et cela suite à la destruction par écrasement de deux épaves grecque datant de 220 av. Jésus-Christ…

Le juge Pietro Molino a accepté les peines négociées pour 5 des 6 accusés dans ce naufrage, Roberto Ferrarini, Ciro Ambrosio, Jacob Rusli Bin, Manrico Giampedroni, Silvia Coronica, mais pas pour Francesco Schettino. Pour le juge Pietro Molino, Francesco Schettino a joué un rôle central dans ce naufrage…

En réponse à ce refus par le juge, l’avocat de Francesco Schettino, Francesco Pepe, a souligné qu’il avait fait cette demande du fait que les 5 autres accusés avaient fait de même : "Maintenant, nous irons donc au procès, comme nous le voulions dès le départ, pour que toute la lumière soit faite sur ce qui s’est réellement passé"...

Les peines maximum négociées pour les 5 accusés seront selon le procureur de Grosseto pour, Roberto Ferrarini et Manrico Giampedroni, 2 ans et 6 mois de prison, Ciro Ambrosio, 1 an et 11 mois,  Jacob Rusli Bin, 1 an et 8 mois, Silvia Coronica, 1 an et 6 mois…

Le procureur de Grosseto Francesco Verusio a déclaré "Schettino a le droit de dire ce qu’il veut, mais il n’est pas dans l’obligation de dire la vérité. La vérité est que peu de temps après l’impact le navire était à la dérive, et s’il n’avait pas heurté les rochers il aurait chaviré, tuant plus de quatre mille personnes."

Prochaine audience le jeudi 16 mai !

Suite aux menaces de mort à l’encontre de Francesco Schettino, son nouveau lieu de résidence a été gardé secret…

 
Dimanche 12 mai 2013, Francesco Schettino sera bien présent mardi à Grosseto :
La juge Valeria Montesarchio a donné son accord pour que Francesco Schettino quitte son lieu de résidence surveillée de Meta di Sorrento, dans le but d’être présent mardi matin à l’ouverture de la seconde audience préliminaire à Grosseto…
 
Samedi 11 mai 2013, reprise des audiences préliminaires ce mardi 14 mai 2013 à 9h :
C’est ce mardi 14 mai 2013 à 9h, que reprendront les audiences préliminaires en vue du procès où comparaîtront les 6 accusés donc le commandant Francesco Schettion et Costa Croisières, au théâtre moderne de Grosseto (It). La première série d’audiences avait été suspendue le mercredi 17 avril à la demande du juge des audiences préliminaires Pietro Molino, pour que les diverses parties puissent mettre à jour certains documents en leurs possessions. Pour rappel Costa Croisières est dans cette procédure Partie civile, mais aussi en tant que responsable civil, vis-à-vis des autres parties civiles lésées suite au naufrage (familles des victimes, rescapés, municipalité de Giglio, région Toscane, État, etc.). En ce qui concerne l’État italien, il réclame dans cette affaire 25 millions d’euros de dommages et intérêts.Pour Costa Croisières, la direction a déclaré dans un communiqué sur le site de la compagnie maritime que 80% des rescapés avaient été indemnisés. En ce qui concerne Francesco Schettino, s’il est reconnu responsable en totalité du naufrage il encourt lors du procès qui pourrait avoir lieu en octobre de cette année une peine de 20 ans de prison…
 
Mardi 23 avril 2013, Costa Croisières prête à faire face à ses responsabilités civiles :

Costa Croisières a publié deux communiqués de presse sur son site Internet, elle est prête à prendre ses responsabilités vis-à-vis des passagers et membres d’équipage :

Le 17 avril 2013 - 20h (CET)

L’audience s’est terminée par l’adoption d’un décret de citation à comparaître en tant que responsable civile pour Costa Crociere et le renvoi de l’audience au 14 mai afin de permettre cette constitution de responsable civile. La Compagnie, qui a par ailleurs été également admise au procès comme partie civile, se déclare prête à faire face à ses propres responsabilités civiles, comme le montrent les accords d’indemnisation déjà conclus avec la plupart des passagers et des membres de l’équipage. À ce jour, sur les 4 229 personnes à bord du navire, environ 80 % ont accepté les indemnisations.

Le 15 avril 2013 - 10h30 (CET)

Ouverture de l’audience

Costa Crociere prend part à l’audience d’aujourd’hui en tant que partie lésée. La Société est prête à prendre ses responsabilités – en témoignent les accords d’indemnisation passés avec la majorité des passagers – et à faire face à ses obligations. La volonté de Costa Crociere est que des accidents comme celui du Concordia ne se produisent plus ; pour cette raison, elle a été parmi les premières à lancer immédiatement un processus de révision de la sécurité des opérations dans l’industrie des croisières. Ce processus a mené à l’introduction de 10 nouvelles mesures de sécurité qui vont bien au-delà des critères exigés par les réglementations internationales actuellement en vigueur. L’objectif principal de Costa Crociere est, en tout état de cause, d’établir les responsabilités de l’accident, et la Société poursuivra sa collaboration avec les magistrats afin de déterminer la vérité des faits, dans le respect de tous ceux pour qui le naufrage a été la cause de souffrances.

 
Vendredi 19 avril 2013, menace de mort contre Francesco Schettino :
Francesco Schettino qui a loué un grand appartement à Marina di Grosseto avec ses avocats a découvert un message écrit à la main "Assassin, tu dois mourir !" Francesco Schettino a pensé un instant déposer une plainte auprès de la Police, puis il a changé d’avis et a préféré simplement les informer de ce message. La Police a décidé de mettre l’immeuble de Francesco Schettino sous étroite surveillance. Cette menace de mort ne l’a pas découragé à sortir se balader sur le front de mer et dans les rues adjacentes…
 
Mercredi 17 avril 2013, cet à 9h30 que s'ouvrira la deuxième audience au théâtre de Grosseto (It) :
C’est aujourd’hui à 9h30 que seront de nouveau réunis les protagonistes du naufrage du Concordia présents ou représentés par leurs avocats, ainsi que plus de 300 parties civiles, au théâtre moderne de Grosseto (It)…

Les avocats des accusés contestent le nouveau chef d'accusation et la présence de Costa :

Il est arrivé à 9h30 au théâtre de Grosseto à bord d’un monospace gris, accompagné de ses avocats, Francesco Schettino, costume sombre, lunettes noire et la tête baissée est entré dans le théâtre sans saluer et sans dire un seul mot aux journalistes présents qui l’interpellés…

Cette journée va permettre au juge de l’audience préliminaire Pietro Molino, d’examiner les plaintes des diverses parties civiles, donc celle du ministère de l’Environnement, et de les verser au dossier d’inculpation des six accusés…

Certains avocats des accusés s’opposent au ministère de l’Environnement sur le fait que le procureur Francesco Verusio a rajouté une inculpation supplémentaire de "crime et atteinte à l’environnement", après la clôture de la notification d’enquête. Du côté des magistrats qui ont suivi l’enquête, ils demandent que ce nouveau chef d’inculpation soit pris en compte par le juge de l’audience préliminaire. A aucun moment comme l’ont souligné certains médias le procureur Francesco Verusio n’a ouvert une nouvelle enquête pour "crime contre l’environnement". De son côté Costa Croisières qui a été informé par les analyses de l’Ispra et de l’Arpat, souligne qu’ils ont tenu compte de ce risque et qu’ils ont prévu de réparer les dégâts sur la faune et la flore après le retrait du Concordia…

L’avocat de Francesco Schettino, Francesco Pepe souhaite le renvoi de la constitution de partie civile de l’ancien employeur du commandant Costa Croisières, "Costa partie civile ? Il me semble que nous atteignons le paradoxe. Nous trouvons tout à fait particulier que dans une telle situation, il y ait Costa, qui a abandonné son salarié immédiatement"…

L’État italien réclame 37 millions d'euros de dommages et intérêts :

L’État italien qui s’est aussi constitué partie civile, et par la voix du procureur général réclame 37 millions d’euros de dommages et intérêts. Cette somme doit couvrir les dommages subis par les divers ministères, de l’Environnement, des Transports, de l’Économie, de la Défense et de L’Intérieur. Cette somme n’est pour l’heure qu’une estimation, qui a été évaluée au moment où en Conseil des ministres l’État a pris la décision de se porter partie civile…

En détail : 10 millions d’euros pour les dommages subis par l’Italie pour son image au niveau international. 11,5 millions d’euros pour l’Environnement, plus 792,000 euros pour les frais d’intervention et de mise en place du plan antipollution après le naufrage. 5 millions d’euros pour l’image du ministère des Infrastructures et des Transports, plus 700,000 euros engagés dans des frais les premiers jours du naufrage. 1,9 million d’euros pour le ministère de la Défense. 4,2 millions d’euros pour le ministère de l’Intérieur. 262,00 euros pour le ministère de l’Économie et des Finances. 2,2 millions d’euros pour la protection civile…

Report inattendu de la prochaine audience au "14 mai 2013" :

Costa Croisières a été admise en tant que partie civile, mais aussi en tant que responsable civil vis-à-vis des parties civiles du fait que Costa Croisières est présumée responsable des dommages causés par ses salariés…

Pratiquement toutes les parties civiles ont été acceptées par le juge Pietro Molino. Des parties civiles ne seront pas représentées, le ministère de l’Environnement du fait que le juge Pietro Molino a trouvé l’existence d’une autre enquête pour crimes contre l’environnement se qui fait la demande de 37 millions d’euros précédemment avancer passe à un peu plus de 25 millions d’euros et les organisations environnementales comme le WWF

Du coté de Francesco Schettino, son avocat Francesco Pepe conteste la demande de dommage et intérêt de Costa Croisières,  "Carnival a déjà été indemnisé pour la perte totale du navire, c'est à dire la perte totale du navire d’un montant de 508 millions de dollars. Absurde que Costa veuille intenter une action civile en réparation qu’elle a déjà reçue par la compagnie d'assurance "…

La prochaine audience a été reportée au 14 mai 2013, c’est ce qu’a décidé le juge Pietro Molino. Le long report de cette audience s’explique par la nécessité de rendre les nouvelles notifications à la lumière des décisions prises aujourd’hui, y compris l’appel de Costa Croisières pour "responsabilité civile" suite au naufrage…

 
Mercredi 17 avril 2013, les propos choquants de Francesco Pepe l'avocat de Francesco Schettino :

1) Les médias Italiens et français  reviennent sur les propos assez choquants de l’avocat de Francesco Schettino, Francesco Pepe qui a déclaré pendant une interruption de séance de l'audience de lundi, "C’était un accident de travail on ne criminalise pas un homme sous prétexte qu'il a eu un accident de travail". Les journalistes ont demandé au procureur Francesco Verusio de commenter ces propos, le procureur leur a simplement répondu "Je vous laisse les éventuels commentaires"…

2) Le président de la région Toscane Enrico Rossi, a déclaré hier mardi en fin de matinée que le prochain conseil des ministres validera définitivement le port de Piombino comme port de destination pour le démantèlement du Concordia. L’enveloppe sera de 160 millions de dollars, 110 pour la modernisation du port de Piombino et 50 millions pour la praticabilité…

3) Les associations de défense de l’environnement donc, l’ENPA et le WWF,  qui sont parties civiles dans cette affaire ont déclaré avoir eu connaissance par le biais de l’action en justice contre Francesco Schettino, que les conséquences du naufrage du Concordia avaient créé depuis des mois des migrations naturelles des oiseaux aquatiques et des poissons…

 
Mardi 16 avril 2013, nouveau chef d'accusation contre Schettino "crimes contre l’environnement" :

1) Le procureur de Grosseto Francesco Verusio, a fait un suivi des rapports de l’ARPAT, sur les conséquences écologiques suite au naufrage du Costa Concordia. Jusqu’à la fin mars 2013, la pollution due au naufrage était négative, mais à la fin mars un rapport de l’ARPAT fait état que le frottement sur le fond marin du navire a touché la vie marine. L’espèce la plus touchée sont les crevettes, mais il y aussi des dommages sur l’habitat Posidonia (plantes à fleurs aquatiques). Le procureur souhaite rajouter aux charges retenues contre Francesco Schettino, l'acte de "crimes contre l’environnement"…

2) Le commandant en second CIro Ambrosio, charge Francesco Schettino, il a déclaré ce matin au média Tgcom 24, "Schettino m’a dit d’utiliser le gouvernail manuel et donc de désactivé le système de navigation automatique intégré. Puis Schettino a pris le commandement et à l’approche de l’île le commandant a décidé d’augmenter la vitesse"…

3) Francesco Schettino a loué une maison avec ses avocats à Marina di Grosseto, pour pouvoir être présent à toutes les audiences…

 
Lundi 15 avril 2013, ouverture aujourd'hui de la 1er audience préliminaire à Grosseto :

Nous y sommes, l’audience préliminaire s’ouvre aujourd’hui au théâtre moderne de Grosseto (It). Francesco Schettino a demandé l’autorisation d’être présent à cette première audience.

Le Juge Pietro Molino, va se prononcer lors de ces audiences sur la culpabilité des six suspects et cela suite au rapport de l’enquête sur le naufrage du Costa Concordia déposé aux greffes du tribunal de Grosseto par le procureur Francesco Verusio

Les audiences seront divisées en trois périodes, du 15 au 24 avril, du 13 au 23 mai et du 8 au 20 juillet. Ces audiences auront lieu tous les jours sauf les jours fériés…

Francesco Schettino est arrivé ce matin vers les 9h40 en compagnie de ses avocats, en provenance d’un village dans le territoire de Maremma grossetana, proche de Grosseto…

La municipalité de Giglio réclame 80 millions d’euros en dédommagement du naufrage du Costa Concordia. Alessandro Maria Lecci l’avocat de la municipalité de Giglio, demande une audience préliminaire civile qui se tiendrait à Grosseto. "Mais ce n’est pas tout, ils doivent également déplacer l’épave" a déclaré l’avocat…

Pour les familles des victimes et des rescapés, c’est l’avocat américain John A. Eaves qui représente 150 rescapés qui a déclaré, "La compagnie a délaissé la sécurité de ses passagers pour augmenter ses profits"…

Bruno Neri, l’expert technique en charge du déroulement du naufrage, par l’association Codacons déclare que pour lui, "Francesco Schettino a été transformé en bouc émissaire dans cette affaire"…

L’avocat Massimiliano Gabrieli, qui représente plusieurs rescapés italiens du naufrage et qui souffrent pour la plupart de "stress post-traumatique et de blessures légères" a déclaré au journal anglais Daily Record, "Pour autant que nous le savons, les dernières négociations ont atteint 27 000 euros, en tant que dernière offre de Costa. Nous allons demander pour chaque passager 1 million d’euros d’indemnisation"...

Marco De Luca l’avocat de Costa Croisières a déclaré ironiquement à son arrivée au théâtre de Grosseto ce matin que la demande était ridicule. "Pourquoi pas 10 millions d’euros ? Cela ne serait pas mauvais. Il y aura une course pour monter à bord des navires dans l'espoir d'un accident"…

Certaines sommes ne seront pas attribuées aux rescapés, mais cela va être le jeu des avocats des parties civiles de faire monter les enchères pour que leurs clients respectifs reçoivent une indemnité juste et en rapport des dommages qu’ils ont réellement subis. Mais attention que cette bataille de chiffres ne fasse pas le bonheur des mieux représenter juridiquement et ne laisse de coté les personnes qui n’auront pas la chance d’avoir de supers avocats et au détriment aussi de la vérité sur le naufrage. Bien entendu les familles des victimes seront indemnisées par rapport à la perte d’un ou de plusieurs de leurs proches, et que les discussions concernant les victimes seront certainement étudiées à part, loin des micros et des caméras…

Suspension d'audience jusqu'au mercredi 17 avril :

Le Juge Pietro Molino a suspendu l’audience préliminaire jusqu’à mercredi 17 avril à 9h30, pour permettre à la défense des accusés d’étudier 200 demandes de parties civiles…

 
Mercredi 10 avril 2013, les biens de Francesco Schettino restent saisis :
Francesco Schettino n’a pas obtenu gain de cause et voit s’est biens personnels qui restent saisis ! C’est se qu’a décidé la commission d’appel de Grosseto composé du président de la cour de Grosseto Michele Addimandi et les juges Muscogiuri et John Vincent Pedone, qui a duré environ une heure. Le procureur de Grosseto était lui représenté par Alessandro Leopizzi. Le commissaire de bord Manrico Giampedroni et le responsable de crise Costa Croisières, Roberto Ferrarini n’avaient pas fait appel de cette décision…
 
Mercredi 10 avril 2013, Costa Croisières Condamné à payer 1 millions d'euros :

La juge d’Instruction Valeria Montesarchio, du tribunal de Grosseto en charge de l’affaire du naufrage, a accepté la demande de peine négociée d’un million d’euros déposée par Costa Croisières selon les médias italiens.

Cette décision clôture l’affaire pour Costa, et lui évite ainsi un procès en pénal, mais Costa se constitue partie civile dans cette affaire.

"C'est la solution la plus raisonnable par rapport à ce qui s'est produit et c'est une solution équilibrée, Costa Croisières a reconnu sa responsabilité administrative." A déclaré l’avocat de Costa Croisières Maître Marco De Luca...

N’auront à répondre devant la justice italienne que, Francesco Schettino accusé d'homicides multiples par imprudence, naufrage, abandon du navire et pour avoir omis de révéler aux autorités maritimes italiennes la gravité de l'accident, et les quatre autres membres d’équipage à bord du navire et le responsable de crise à terre…

 
Mercredi 10 avril 2013, aujourd'hui l'audience en appel de Francesco Schettino à Grosseto :
C’est aujourd’hui que va être examiné l’appel présenté par les avocats de Francesco Schettino, et cela au tribunal de Grosseto. Par là même Francesco Schettino souhaite pouvoir récupérer les biens qui lui ont été saisis, et cela à la demande du procureur Francesco Verusio et confirmer par le juge de l’audience préliminaire Peter Molino le 23 mars 2013. Sa maison de Meta di Sorrento, son garage et sa moto une Honda Varadero 1000 et des vélos, à titre de garantie pour le paiement des frais de justice et des amendes…
 
Samedi 6 avril 2013, les suites de la saisie des biens de Francesco Schettino :
D’après une information du journaliste italien Alessandro Gaeta, auteur du livre "Il Capitano e la Concordia", la police de Grosseto mandatée par le procureur de la République est arrivée il y a quelques jours à Meta di Sorrento (It) pour informer Francesco Schettino, de la saisie d’une partie de ses biens et cela pour un montant de 500,000 euros. La maison de Francesco Schettino, une partie de la maison de sa mère (la partie qui lui revient en cas du décès de sa maman), les meubles et la moto, cet argent servira à couvrir les frais de justice qui d’après le journaliste donnent lieu à des controverses du fait qu’ils seraient jugés exorbitants. Pour ce même journaliste, le procureur de Grosseto Francesco Verusio serait plus dans un combat d'homme à homme en donnant une première punition exemplaire, que dans la recherche de la justice et de la vérité. Il s'étonne aussi que le procureur Francesco Verusio ait préféré faire intervenir la police de Grosseto, coût du déplacement 2 300,00 euros, plutôt que de faire intervenir la police locale de Meta di Sorrento. Manrico Giampedroni et Roberto Ferrarini ont subi eux aussi cette même procédure judiciaire…
 
Dimanche 24 mars 2013, les biens mobiliers et immobiliers de Francesco Schettino saisie :
Une information provenant du journal La nazione, le juge de l’audience préliminaire de Grosseto du 15 avril et cela à la demande du procureur a ordonné la saisie des biens mobiliers et immobiliers des trois principaux suspects, Francesco Schettino, Manrico Giampedroni et Roberto Ferrarini. Et cela, dans l’attente du procès et des sanctions qui tomberont à l’issue de ce procès si (comment pourrait-il en être autrement) les trois principaux suspects sont condamnés…
 
Mardi 19 mars 2013, report d'audience pour le licenciement de Francesco Schettino :

Le juge a suspendu sa décision et fixé une nouvelle date pour la prochaine audience, le 4 juillet.
Cette suspension fait suite à la demande des Codacons de pouvoir intervenir dans le procès avec les conclusions de leur propre rapport d'expert. Ils mettent en avant la responsabilité de Costa dans le naufrage concernant des problèmes techniques connus (notamment les portes étanches qui ne fermaient pas) et d’organisation...

Ils précisent que leur action n'est pas celle de défendre Schettino qui a sa responsabilité évidente dans cette tragédie, mais d'éviter que ces graves carences concernant le navire soient passées à la trappe et que soit prise en compte la complexité des événements qui ont conduit au naufrage…

 
Samedi 16 mars 2013, deux audiences pour le naufrage du Concordia :

Valeria Montesarchio la juge d’instruction du tribunal de Grosseto a fixé au mercredi 10 avril 2013, la prochaine audience pour statuer sur la demande de Costa Croisières dans la procédure sur le naufrage du Concordia et les charges qui pèsent sur la compagnie. Pour rappel la compagnie Costa Croisières est accusée d’infractions administratives qui a contribué à des homicides involontaires multiples, aggravées par la violation des règles de sécurité, elle encourt une amende d’un million d’euros…

Cinq jours plus tard, le lundi 15 avril 2013 ce tiendra toujours dans la ville de Grosseto, mais là au théâtre moderne, l’audience préliminaire pour les six accusés donc Francesco Schettino et cela devant le juge Peter Molino

 
Mercredi 27 février 2013, Francesco Schettino refuse les conclusions du procureur de Grosseto :

Francesco Schettino rejette en bloc les conclusions de l’enquête du procureur de Grosseto Francesco Verusio, "la reconstitution du naufrage a démontré que si je n’avais pas réussi cette manœuvre pour échouer le navire, il aurait sombré par la poupe et avec lui des milliers de personnes. Il est donc inacceptable de parler de crime."

L’audience préliminaire aura lieu le 15 avril 2013…

 
Lundi 25 février 2013, il y aura bien un procès pour le naufrage du Concordia :

Le procureur de Grosseto a demandé que soit traduit devant le tribunal, Francesco Schettino pour, homicide multiple involontaire, de blessure par négligence, de naufrage et d’abandon du navire.

Doivent être aussi traduits devant le tribunal, l’officier Ciro Ambrosio, l’officier Silvia Coronica, le timonier Jacob Rusli Bin, le commissaire de bord Manrico Giampedroni, le responsable de l’unité de crise Costa Croisière Roberto Ferrarini

Costa Croisières est aussi coupable et doit répondre devant le tribunal, d’infractions administratives qui ont entraîné des homicides involontaires, aggravés par la violation des règles de sécurité. Costa Croisières encourt une amende d’un million d’euros…

Pour le délit de refus de coopérer avec les autorités maritimes, Francesco Schettino, l'officier Andrea Bongiovanni, le cartographe Simone Canessa et le vice-président de Costa Croisières Manfred Ursprunger

Pour l’infraction de destruction et de détérioration de site protégé, le commandant Francesco Schettino, les officiers de bord Ciro Ambrosio, Salvatore Ursino, Silvia Coronica et le timonier Jacob Rusli Bin. Costa Croisières doit aussi répondre de l’infraction administrative de destruction et de détérioration de site protégé…

Les enquêtes préliminaires sur le naufrage du paquebot Costa Concordia survenu à proximité de l'Ile du Giglio le 13 janvier 2012, ont été conclues et le renvoi en jugement des responsables a été demandé.

Le Parquet de la République auprès du Tribunal de Grosseto avise toutes les personnes lésées que le Juge des enquêtes préliminaires a reçu une demande de classement à l'égard de :

- pour le délit de coopération en naufrage par imprudence :
• Salvatore URSINO, né à Messina le 16 juillet 1985.

- pour le délit de coopération en homicide involontaire multiple et lésions involontaires multiples :
• Salvatore URSINO, né à Messina le 16 juillet 1985;
• Roberto BOSIO, né à Sanremo (Imperia) le 26 octobre 1966;
• Manfred URSPRUNGER, né à Enns (Autriche) le 12 mai 1958 ;
• Paolo Giacomo PARODI, né à Gênes le 26 février 1953.

- pour l'infraction de manque de coopération avec les Autorités maritimes :
• Andrea BONGIOVANNI, né à Sanremo (Imperia) le 25 janvier 1981;
• Simone CANESSA, né à Rome le 24 novembre 1985;
• Manfred URSPRUNGER, né à Enns (Autriche) le 12 mai 1958.

- pour l'infraction de coopération en destruction ou dégradation d'un habitat à l'intérieur d'un site protégé:
• Francesco SCHETTINO, né à Naples le 14 novembre 1960;
• Ciro AMBROSIO, né à Torre del Greco (Naples) le 29 octobre 1983;
• Salvatore URSINO, né à Messina le 16 juillet 1985;
• Silvia CORONICA, née à Trieste le 5 janvier 1983 ;
• Jacob RUSLI BIN, né à Jakarta (Indonésie) l'11 décembre 1963.

- pour l'infraction administrative relative au délit de destruction ou dégradation d'un habitat à l'intérieur d'un site protégé :
• COSTA CROCIERE Spa, avec siège à Gênes, Piazza Piccapietra n. 48.

Les personnes lésées, dans dix jours à partir de cet avis, ont la faculté d'examiner la demande motivée de classement et tous les actes concernant les enquêtes et, pour les délits susmentionnés, de présenter opposition en expliquant les raisons pour lesquelles les enquêtes devraient continuer...

 
Vendredi 22 février 2013, Francesco Schettino autorisé à se rendre à Numana :  
La juge d’instruction de Grosseto Valeria Montesarchio a donné son feu vert pour que Francesco Schettino quitte sa résidence surveillée de Meta Di Sorrento pendant trois jours la semaine prochaine, pour se rendre à son entretien d’embauche dans une résidence hôtelière de Numana dans la province d’Ancône (Italie)…
 
Mardi 19 février 2013, Francesco Schettino demande l'autorisation de quitter Meta Di Sorrento :

Francesco Schettino demande l’autorisation de quitter sa ville de Meta Di Sorrento pour se rendre à Numana dans la province d’Ancône (Italie) en vue d’un entretien d’embauche dans une résidence hôtelière pour la saison à venir. Le propriétaire de cette résidence hôtelière connaît bien Francesco Schettino et l’a contacté par téléphone et ensuite par courrier…

Les réactions des institutions publiques, des autres résidences hôtelières et même des habitants ne se sont pas fait attendre, du fait qu'ils ne voyant pas d’un très bon œil la venue dans la région de l’ancien commandant du Concordia . Cela ne sera pas une très bonne image pour la ville et la région…

Domenico et Francesco Pepe, les avocats de Francesco Schettino déclarent que "Personne n’a le droit d’interférer par des déclarations diffamatoires sur l’éventuelle embauche concernant le commandant Schettino qui est d’ordre privé, n’y le maire de Numana, n’y les responsables locaux ne font exceptions. Le commandant a toujours refusé de répondre aux insultes, et vous ne pouvez pas profiter de cela pour le calomnier, nous avons à faire et cela pour la énième fois à des inconnus qui utilisent l’image du commandant pour se faire de la publicité. Publicité que le commandant ne cherche pas !"

En réponse aux personnes qui ont déclaré que le commandant Schettino aurait renoncé la nuit dernière à cet entretien d’embauche, les avocats ajoutent, "comme d’habitude des gens parlent pendant cinq minutes sans savoir quoique se soit sur cette affaire !"

Dans tous les cas, seule la Juge d’instruction est apte à donner son autorisation pour que Francesco Schettino quitte pour quelques jours son lieu de résidence surveillée

 
Vendredi 1er février 2013, l'avocat de Schettino en dit un peu plus :

De nouvelles informations ont été communiquées par l’avocat de Francesco Schettino à la presse à leur sortie du tribunal de Naples, concernant l’accident et la culpabilité de son client, Maître Rosario D’Orazio déclare :

"L’expertise du juge de Grosseto a constaté que lorsque le Costa Concordia, s’approche de l’île de Giglio, le commandant Francesco Schettino n’est pas aux commandes du navire. La même expertise a également démontré que quand le commandant Schettino prend le commandement, il peut encore tourner en toute sécurité avant les rochers. Du fait où l’on suit le chemin prédéterminé, il serait passé loin du point d’impact avec encore plus de sécurité. Mais personne sur la passerelle, une fois que le commandant Schettino a pris le commandement ne lève le moindre doute sur la route, même s’il a donné l’ordre d’aller lentement vers les rochers."

Sur l’approche de l’île, l’avocat déclare :

"D’après ce que j’ai lu sur Internet, ce sont les procédures habituelles des croisières. J’ai aussi participé à plusieurs croisières et je me souviens que le navire passe à deux mètres de la place San Marco à Venise. Il suffit d’aller sur Internet pour trouver de nombreuses preuves. J’ai moi même lu des compliments qui sont faits à Schettino pour avoir manœuvré près de l’île de Procida région de Campanie province de Naples. Comme sur Internet, j’ai trouvé une lettre du Maire de Giglio. Presque comme si ces manœuvres étaient un usage bien établi. Je suis surpris que maintenant l’on dise qu’on ne savait pas."

Sur l’abandon du navire là aussi l’avocat rentre dans le vif du sujet :

"L’article 303 du code de la navigation, stipule que le commandant, avant de déclarer l’abandon du navire est tenu de chercher une solution. C’est ce qu’a fait le commandant Schettino, en mettant le navire en toute sécurité. Non seulement cela, il y’a des témoignages de personnes qui prétendent que le commandant a été le dernier à quitter le navire sur le côté. Et je défie quiconque de rester à bord d’un navire incliné d’au moins 90°."

 
Mercredi 30 janvier 2013, deuxième audience au tribunal du travail de Naples, pour Francesco Schettino :

Francesco Schettino, avait rendez-vous ce matin à 9h au tribunal du travail de Naples, pour la seconde audience qui l’oppose à son employeur Costa Croisières en vue de faire annuler son licenciement que Costa Croisières lui a notifié au mois de juillet 2012, après une période de mise à pied…

Francesco Schettino était accompagné de son avocat Rosario D’Orazio, il était tendu, mais confiant à l’allusion d’un journaliste sur son licenciement, il a répondu "J’y retournerais à la barre d’un navire ? Oui bien sûr. "

Le juge Emanuele Rocco, souhaite prendre le temps d’analyser le dossier avant de se prononcer, du fait qu’il y a une procédure similaire au tribunal de Gênes (prochaine audience le 14 mars), mais celle-là, à la demande de Costa Croisières. Le juge Emanuele Rocco devrait donner sa réponse, entre le mercredi 6 février et le vendredi 8 février…

À sa sortie à 10 h 20, Francesco Schettino, entourer de nombreux journalistes, n’a pas voulu répondre sur le détail de l’audience, mais a simplement déclaré, "De gentilles personnes, tous des gens sympas…"

De son côté, l’avocat de Francesco Schettino, a déclaré à la question d’un journaliste, sur le fait que son client avait l’air tendu, "Le commandant Schettino était nerveux aujourd’hui ? Je défie quiconque de ne pas l’être à sa place, après avoir été condamné par les médias, qui n’ont pas lu les documents de la cour…"

L’avocat a poursuivi en déclarant à la presse, "Cela dit, le commandant doit attendre sereinement toutes les décisions, que se soit en termes de procédure pénale ou civile, il doit être confiant dans la vérité qui n’est pas encore arrivée aux oreilles des médias. Même, le public doit savoir qu’il y a des vérités qui ne sont pas encore sorties à la lumière. La valeur de la justice ne change pas, attendons maintenant la décision du juge, qui arrivera dans sept à dix jours. Bien entendu, cette histoire va montrer comment la réforme de la loi Fornero va accélérer les procédures de licenciements…"

 
Samedi 26 janvier 2013, Costa Croisières risque une forte amende :

Le jeudi 24 janvier 2013, Costa croisière a reçu la conclusion de l’enquête sur le naufrage du Concordia par le procureur de Grosseto. Cette conclusion définit que Costa Croisières est responsable administrativement de ses salariés, là il s’agit du "commandant Francesco Schettino, et de Roberto Ferrarini chef de la cellule de crise"…

Costa croisières donc le siège social ce trouve à Gênes (Italie), tombe sous le coup de la loi pénale "231" de 2001, qui punit d’une forte amende toute société tenue responsable du comportement de ses salariés qui n’ont pas voulu ternir l’image de leur société…

Dans ce cas de figure Francesco Schettino qui a mis plus d’une heure avant de déclencher l’alarme pour l’abandon du navire, et Roberto Ferrarini chef de la cellule de crise, qui lui n’a pas prévenu dès qu’il a été informé de l'accident, les autorités portuaires de Livourne pour l’envoi immédiat des secours. Costa Croisières à un mois pour contester cette conclusion d’enquête…

Costa croisières déclare dans un communiqué ce même jour, qu’elle a bien reçu la conclusion de l’enquête et qu’elle garde sa pleine confiance en la justice italienne, suite à cette violation de la loi 231 et qu’elle est prête à rendre des comptes en pleine conformité avec cette loi…

 
Mardi 22 janvier 2013, ils ne seront que sept devant le tribunal pour le procès :

Le procureur de Grosseto s’est prononcé hier sur les accusations retenues contre les responsables du naufrage du Costa Concordia et déposera sa demande pour un procès au tribunal de Grosseto à la fin du mois de janvier ou début février au plus tard...

Sont accusés pour homicide multiple Francesco Schettino le commandant du navire, Ciro Ambrosio Officier en second, Silvia Coronica (Officier), Jacob Rusli (Timonier), Simone Canessa (cartographe), Manrico Giampedroni (Commissaire de bord), Roberto Ferrarini (Chef de la cellule de crise Costa Croisières)…

Le procureur n'a pas retenu le chef d'accusation d'homicide multiple contre, Roberto Bosio (commandant en second) qui était de repos au moment du naufrage et l’Officier Salvatore Ursino...

Quant à l’officier Andrea Bongiovanni qui est accusé de ne pas avoir bien informé les garde-côtes sur l’accident, la juge d’instruction ne sait toujours pas prononcer. Il pourrait être passible au final que d'une amende…

Le procureur n’a pas retenu l’accusation d’homicide multiple contre, Manfred Ursprunger, vice-président de Costa SpA et contre l’ingénieur Paolo Parodi qui étaient eux aussi à la cellule de crise ce soir-là…

Le procureur n'a retenu contre Manfred Ursprunger, vice-président de Costa SpA, qui été gestionnaire de crise ce soir-là, que l’accusation d’avoir omis de prévenir les autorités maritimes de l’accident du Costa Concordia, il est passible d’une amende…

 
Jeudi 17 janvier 2013, Corrado Clini les responsables seront punis sévèrement :

Le ministre de l'Environnement de la Protection du territoire et de la Mer, "Corrado Clini", qui été présent lors de la commémoration du naufrage, s’est exprimé avec sévérité sur cette tragédie…

D’abord sur les responsables du naufrage, il a voulu faire passer un message aux familles des victimes : "Ceux qui sont responsables seront punis sévèrement et il n'y aura pas de sympathie pour ceux qui n'ont pas fait leur travail correctement. Je pense que dans cette histoire tout le monde a sous-estimé la superficialité et l'incompétence, qui représentent le pire des dommages que vous pourriez avoir, joué avec ce navire de cette manière. C’est un message pour tout le monde, il ne faut pas plaisanter."

Ensuite sur le renflouement et le démantèlement du Concordia : "Nous étudions les possibilités visant à réduire le poids du navire, et le remorquer dans le port le plus proche afin de réduire les risques pour l’environnement. "

Le seul port assez proche de l’île de Giglio et qui est capable d’accueillir le démantèlement du Concordia est le port de Piombino (Italie), mais d’après certaines sources Costa Croisières aurait souhaité “Palerme”...

 
Vendredi 11 janvier 2013, Francesco Schettino = Ben Laden ? :

Francesco Schettino se plaint qu’on le compare à "Ben Laden", et cela, dans un interview qu’il a donné au journal La Stampa le lundi 7 janvier 2013 :

"J'ai été tourmenté au cours de toute l'année pour ce qui s'est passé la nuit du 13 janvier dernier. C'est une douleur sincère, du fond du coeur. J'ai été dépeint comme étant pire que Ben Laden alors que j'ai un regret énorme pour ce qui s'est passé. J’ai conscience honnêtement d’avoir détruit 30 ans de carrière professionnelle, mon expérience dans le monde, mais aussi l’image de mon pays, qui est exposé à la critique, souvent injuste, à travers le monde"…

 
Mercredi 9 janvier 2013, une interview de l'aumônier du Concordia 5 jours après le naufrage  :

J’ai eu connaissance hier mardi d’une interview qu’avait donnée l’aumônier du navire, le Père Raphaël Malena, le 18 janvier 2012 à un journaliste de Radio Vatican Sergio Centofanti. Je ne peux pas publier en entier l’interview du fait que j’attends l’autorisation de la personne à qui il appartient, mais je vous fais partager quelques morceaux…

À la question du journaliste sur l’après collision le Père Raphaël Malena répond :

"Peut-être n'ont-ils pas donné l'alarme tout de suite ; l'abandon de navire... Ils étaient à la recherche d'autre chose, quand le choc s'est produit, l'entaille dans le navire; en fait, ils étaient allés voir dans la salle des machines s'ils pouvaient résoudre le black-out.... (ndt: Le commandant dit qu'il a tenté de rapprocher le paquebot de la côte, sauvant ainsi des milliers de vies, car selon lui de nombreuses personnes ont pu rejoindre la côte à la nage)."

À la question du journaliste sur le chaos après le naufrage le Père Raphaël Malena répond :

"C'est trop facile de dire "impréparation" .... Le désordre n'a pas été créé par l'équipage, il a été créé par la panique, il a été créé la peur parmi les passagers. Le navire s'est pris un rocher et un trou de 70 mètres... ça ne pardonne pas. Il t'envoie immédiatement au fond !"

 
Vendredi 4 janvier 2013, un Francesco Schettino en mode silence au tribunal de Naples :
Hier jeudi 3 janvier Francesco Schettino avait rendez-vous au tribunal Torre Annunziata de Naples, pour une audience à huis clos sur la procédure de licenciement de Costa Croisières qu’il conteste…

À la différence des autres audiences où il était présent, Francesco Schettino a ce coup-ci garder le silence, même quand un journaliste lui a posé la question "vous vous sentez calme et paisible ?"

Pendant l’audience qui a duré plus d’une heure, Francesco Schettino n’a pas ouvert la bouche, alors que cette audience servait à examiner la requête de contestation de son licenciement que lui-même avait présenté…

La prochaine audience aura lieu le 9 janvier, mais le juge a déjà reporté au 30 janvier sa décision sur la requête de Francesco Schettino, dans l’attente que la cour du travail de Gênes se prononce sur la requête présentée par Costa Croisière, qui souhaite que soit reconnue la légalité du licenciement de Francesco Schettino…

Apparemment cette procédure de licenciement est un peu compliquée à gérer, du fait de la réforme du Code du travail italien par le gouvernement de Mario Monti, et la rapidité à laquelle Costa Croisières aurait voulu se séparer de son commandant…

À sa sortie, les journalistes lui ont tendu leurs micros et Francesco Schettino leur à simplement déclaré "S'il vous plaît, laissez-moi passer", il s’est alors dirigé vers la voiture dans laquelle il était arrivé et a quitté le tribunal sans en dire plus…

 
Vendredi 28 décembre 2012, un an après l'adjoint au maire raconte sa nuit sur le Concordia :

L’adjoint au maire de l’île de Giglio "Mario Pellegrini" a accordé une interview à "John Hooper" journaliste anglais du "The Guardian", où il explique comment avec leurs petits moyens et beaucoup de courage ils ont sauvé des passagers et membres d’équipage de la mort…

"Le maire et moi avons discuté et j’ai pensé que ça serait peut-être une bonne idée si je monter à bord." Il était à ce moment-là un peu plus de 23h ce soir du 13 janvier, les premières embarcations de sauvetage du Concordia atteignent le port de l’île de Giglio.

"Une des embarcations retournées vers le coté tribord du navire, et je suis monté à bord à l’aide d’une échelle de corde. Il y a deux sortes d’habitants sur l’île, ceux issus du milieu de la pêche et ceux issus du milieu agricole, j’appartiens à cette dernière."

"Mario Pellegrini", est plutôt habitué à faire de la plaisance du dimanche, mais jamais il aurait pu penser une seconde un jour devoir monter à plus de 15 m de haut, sur une échelle de corde pour sauver des passagers sur un navire de croisière en détresse et en train de se coucher sur le flanc…

Arriver à bord, il va aider les passagers à monter dans les chaloupes de sauvetage, pendant que le navire continu de se coucher, dans un grondement assourdissant de ferraille qui se déchire, de bruit de vitres qui éclatent, des cries, des pleurs et au milieu de tous ces gens le regard perdu qui ne comprennent pas se qui leurs arrivent…

D’un coup le navire se couche brutalement, "J’ai eu la chance d’être projeté contre un mur, pendant que d’autres étés catapulté à l’intérieur ou jeté du pont dans la mer."

La surprise et le choc passé, il va continuer à aider les passagers, mais il dira "On pouvait entendre l’eau qui entrait dans le navire. Les premières personnes que nous sortions étaient déjà trempées jusqu’à la taille, les cinq ou six dernières personnes que nous avons pu sortir avaient de l’eau jusqu’au cou, ceux que nous avons vraiment sauvés de la mort."

"Mario Pellegrini", continuera toute la nuit à aider les personnes à descendre dans les embarcations qui se trouvent à ce moment-là sous la coque du Concordia, il aidera aussi une femme avec la jambe cassée à être hélitreuillée dans un hélicoptère, pour enfin descendre à son tour du Concordia vers les cinq heures du matin…

Quand il reviendra sur le port, il rencontrera un membre du conseil municipal, "J’ai dit : c’est fini ! Je ne savais pas que c’était en fait le commencement."

Presque un an après le naufrage, un membre d’équipage d'Amérique Latine qui est revenu sur l’île en le voyant dira avec fierté, "J’ai été sauvé par l’adjoint au maire !" Peut-être le plus beau cadeau de Noël pour Mario Pellegrini…

 
Samedi 22 décembre 2012, le commissaire de bord sur le banc des accusés :  

Manrico Giampedroni, le commissaire de bord du Concordia a sauvé de nombreuses vies le soir du 13 janvier 2012, des personnes qui été bloqués dans leurs cabines et à la fin c’est lui qui c’est retrouvé bloqué et blessé pendant 36 heures dans les entrailles du Concordia avant d’être extirpé par les sauveteurs...

Aujourd’hui cet homme, qui n’a pas fui devant ses responsabilités contrairement à d’autres officiers du Concordia, va se retrouver sur le banc des accusés, pour "conspiration d’homicide involontaire sur la mort de 32 personnes..."

Il est à noter qu’il a reçu la médaille d’or de sa ville natale pour acte de bravoure dans le sauvetage des passagers bloqués sur le Concordia...

Le 15 janvier il avait déclaré à la presse :

"Je ne suis pas un héros, je suis juste un marin ! N’écrivez pas ces choses-là s'il vous plaît...

J’ai vu ma vie défiler, j’étais sur le pont 4 B quand l’alerte a été donnée. J’ai mis les gens dans les chaloupes, puis je suis retourné voir si certains passagers n’étaient pas restés coincés dans leur cabine. Tout à coup, je suis tombé dans un trou de 4 à 5 m de profondeur, probablement une porte ouverte, car le navire était déjà penché. Heureusement, avant de naviguer, on fait des mises en situation où l’on nous enferme dans une salle, plongée dans le noir, entourée de flammes…

Mais on sait qu’il ne s’agit que d’un exercice. La réalité est sans commune mesure. J’ai pensé sans arrêt à ma femme et à ma fille de 12 ans. Je me suis repassé comme un film tous les événements heureux de ma vie...

Dès que je serai rétabli, je retournerai en mer ! Pour nous, c’est comme une drogue. L’administrateur délégué est même venu me féliciter en personne, j’ai aussi reçu des lettres chaleureuses du monde entier..."

Le procureur de la République Francesco Verusio déclare que Manrico Giampedroni, “n’a fait que son devoir, il été commissaire de bord, il avait à faire face au secours des passagers coincés dans les cabines, ou à ne pas le faire ! Personnellement et de mon point de vu, s’il a participé et accepté la décision prise à Civitavecchia avant le départ du Concordia par Francesco Schettino, de faire l’Inchino à l’île de Giglio, il est responsable sur le fait qu’il est un Officier et qu’il a son mot à dire, voire peut être même le pouvoir de dire "Non" ! S’il n’a pas de pouvoir de décision sur la route que doit suivre le navire, il sera sûrement jugé sur la forme plutôt que sur le fond. Il bénéficiera sûrement de circonstances atténuantes, dues au fait qu’il a sauvé des vies. Mais en tant qu’Officier du Concordia il doit comparaître devant la Justice, en respect aux victimes de ce naufrage…" 

 
Jeudi 20 décembre 2012, Francesco Schettino risque "26 ans de Prison" :

Le procureur de Grosseto Francesco Verusio a officiellement clos ce jour l’enquête sur le naufrage du Costa Concordia, les actes de la procédure ont été déposés aujourd’hui au tribunal de Grosseto…

Seules huit personnes sur les onze du départ de l’enquête seront poursuivies, dont le commandant Francesco Schettino qui risque lui une peine de 26 ans de prison…

Pour rappel Francesco Schettino est accusé de : "Homicides involontaires multiples, naufrage, destruction de bien, abandon du navire, dommage à l’environnement et dissimulation d’informations sur le naufrage…"   

Le rapport d’enquête déposé ce matin au tribunal fait quand même 50 000 pages…

 
Mercredi 19 décembre 2012, l'enquête est terminée :

Le procureur de Grosseto Francesco Verusio va signer la conclusion de l’enquête sur le naufrage du Concordia, des milliers de pages (50 000), qui retrace minute par minute tout ce qui s’est passé le soir du naufrage avant et après l’impact avec le scole…

Après les vacances de Noël, devrait démarrer les auditions des personnes qui sont reconnues comme ayant une responsabilité dans ce naufrage en vue du procès qui devrait avoir lieu d’ici la fin de l’année 2013…

Mais un problème subsiste dans la conclusion de l’enquête le fait que le timonier du Concordia Jacob Rusli Bin d’origine indonésienne et qui demeure à Jakarta à disparue de la circulation et même les enquêteurs d’Interpol qui ont été mandatés par le procureur ont été incapable de le retrouver…

Le procès pourra t’il avoir lieu sans un des principaux responsables avec Francesco Schettino du naufrage du Concordia ? La question est posée la réponse après les fêtes de fin d’année…

 
Lundi 17 décembre 2012, un Francesco Schettino pas convaincant :

La chaîne de télévision française TF1 a diffusé une interview exclusive du commandant Francesco Schettino, interview qui pour les proches de l’affaire ou les personnes comme moi qui nous y intéressons depuis le début n’aura rien apporté de nouveau…

D’abord sur les raisons du naufrage, Francesco Schettino explique que le Concordia fonçait droit sur l’île de Giglio. Que grâce à son expérience de la mer il a pu analyser que quelque chose ne tourner pas rond dans la route prévue initialement au départ de Civitavecchia…

Ensuite qu’il a ordonné au timonier la barre à gauche, et que ce dernier l’a tout d’abord mise à droite avant de se raviser et de la mettre à gauche, une incompréhension entre les deux hommes soi-disant…

Pourtant dans la version que Francesco Schettino donne le lendemain du naufrage à la Police italienne il ne parle pas de l’erreur du timonier, mais de la sienne, propos apparemment confirmé le jour de la 3e audience le 18 octobre par la même boite noire :

"Il est vrai que le salut était pour l’amiral Mario Palombo, avec qui j'étais au téléphone. La route a été décidée dès que nous avons quitté Civitavecchia, mais j'ai fait une erreur sur cette approche. Je naviguais à vue parce que je savais au fond que j'avais fait cette manœuvre trois ou quatre fois. Mais cette fois, j'ai commandé le virage trop tard et je me suis retrouvé dans l'eau qui était trop peu profonde. Je ne sais pas pourquoi c'est arrivé, j'ai été victime de mes instincts"...

Ensuite une petite chose m’a interpellé dans le document de TF1, quand selon la boite noire le commandant demande au timonier de mettre la barre à gauche.

Quand l’on écoute l’enregistrement audio, Francesco Schettino demande en premier la barre à "20° à gauche", ce que le timonier confirme, puis Francesco Schettino ordonne la barre "à droite toute", là encore le timonier confirme « à droite toute ! »

Le Concordia arrive face à l’île de Giglio, si le timonier met la barre à gauche comment le navire peut-il passer devant le port de l’île ?

Dans l’interview il dit que le timonier a mis "arbitrairement la barre à droite", mais quand nous écoutons les commentaires audio, on ne sent pas chez Francesco Schettino une panique par rapport à l’erreur que vient de commettre son timonier…

Ensuite il y a la photo infrarouge prise par un hélicoptère des secours, qui nous montre trois points blancs sur les rochers, proches du navire, et là Francesco Schettino nous montre du doigt vous voyez je suis là !!!

Comme preuve de sa présence sur les rochers cela me semble un peu léger, non ?

Il parle de coordonner les secours avec Costa Croisières, mais que je sache ce n’est pas le PDG de Costa Croisières qui gère les secours, mais la capitainerie du port donc dépend l’île de Giglio, dans ce cas là, la capitainerie de Livourne…

Ensuite que pouvait-il coordonner de la position où il se trouvait face à cette montagne d’acier, alors que les passagers et membres d’équipage descendaient par le côté opposé du navire, par la coque plus exactement alors que Francesco Schettino était côté pont supérieur du navire…

Ce que confirme l’enregistrement audio de 1 h 46 avec le commandant Gregorio De Falco, soit 4 heures après le naufrage :

Schettino : "Où est votre moyen de secours ?"

De Falco : "Il est à la proue. Allez-y.. Il y a déjà des cadavres Schettino."

Schettino : "Il y en a combien ?"

De Falco : "Je ne sais pas.. Un, c'est sûr, je l'ai entendu. C'est à vous de me le dire combien, bon sang !!"

Schettino : "Mais vous vous rendez compte qu'il fait nuit et qu'ici on ne voit rien ?"

Le procès devrait éclaircir tous ces détails qui pour l’heure restent flous sur le véritable rôle qu’a joué Francesco Schettino dans ce naufrage…

 
Mardi 11 décembre 2012, l'avocat Bruno Leporatti lâche Francesco Schettino :

Une autre information que m’a communiquée la même rescapée, un des avocats de Francesco Schettino, Maitre Bruno Leporatti jette l’éponge, il lâche le commandant du Concordia, pour des raisons personnelles…

Francesco Schettino aura toujours avec lui les trois autres avocats qui ont déjà participé à des audiences préliminaires, Domenico et Francesco Pepe et Rosario D’Orazio…

 
Mercredi 5 décembre 2012, l’audience sur le licenciement de Francesco Schettino par Costa Croisières :

L’audience sur le licenciement de Francesco Schettino par Costa Croisières s’est ouverte aujourd’hui au tribunal de Gênes (Italie), l’avocat de Costa Croisières était Maitre Camillo Paroletti, Franceso Schettino qui n’était pas présent à l’audience était représenté par Maître Rosario D'Orazio…

Pour mémoire, après avoir été placé en mise à pied après le naufrage du Costa Concordia, Francesco Schettino s’était vu notifier son licenciement à la fin du mois de juillet 2012, il avait alors déposé une plainte contre Costa Croisières pour sa réintégration et le paiement de ses arriérés de salaires…

À son tour Costa Croisières avait aussi déposé une plainte pour vérifier la légitimité du licenciement du commandant du Costa Concordia, sur la base de fausse déclaration à la capitainerie de Livourne et du retard dans l’ordre d’abandon du navire…

Le Président du tribunal Enrico Ravera, se donne le temps de la réflexion pour se prononcer sur la légitimité du licenciement de Francesco Schettino...

 
Mardi 20 novembre 2012, une interview de Francesco SCHETTINO à il Giornale

Francesco SCHETTINO a donnée à un journal italien "il Giornale.it", cet interview a été publiée le 16 novembre 2012…

Bonjour, je suis Francesco Schettino, celui de la Concordia.

Vous devez commencer à m’écouter parce que les limites sont dépassées …

Maintenant, je ne lis plus que des mensonges exagérés sur mon compte. Il existe des preuves, liées à l’enquête, qui racontent une toute autre histoire et montrent que le concerné n’a pas été un capitaine lâche.


Ne jouez pas les victimes, commandant…

Non je ne pense pas jouer les victimes, parce que les véritables victimes sont ailleurs. Mais je n’accepte plus d’être acculé de mensonges honteux. Et comme tout le monde a parlé et a pas mal déformé la vérité, maintenant c’est moi qui vais parler. Je suis en train d’écrire un livre, et je vais mettre au grand jour ce qu’on ne voulait pas qui se sache sans faire de cadeau à personne.

De quoi parlez-vous?

Des preuves ignorées, des cartes cachées, des enregistrements intégraux diffusés de manière volontairement partiale ou trompeuse comme celui du “ Revenez à bord, bordel ! ”. Personne n’a remarqué que ce fameux fichier audio a été mis en circulation juste au moment de la décision du juge d’instruction sur mon éventuelle incarcération. Une décision dont on disait dans les milieux journalistiques et juridiques qu’il n’était pas évident qu’elle allait être celle qu’a imposée l’opinion publique. Malgré le pilori médiatique il était du domaine du possible que je ne sois pas détenu parce que je ne pouvais évidemment pas répéter l’infraction avec le navire échoué au Giglio, ou fuir à l’étranger sans papiers en étant pourchassé par toutes les télévisions du monde, ou encore truquer des preuves qui ne pourraient pas être à ma portée. Et là, si je puis me permettre, nous en arrivons à une autre victime de la tragédie : le Commandant Gregorio De Falco, le héros, celui du coup de téléphone.

Commandant, mais que dites-vous ? De Falco une victime?

Oui c’est une victime parce qu’il s’est retrouvé dans un jeu terrible plus grand que lui et il a essayé d’y jouer d’une façon incorrecte. En fait, en n’étant pas présent sur les lieux et, par conséquent, en ne se rendant pas compte de la situation, il n’a pas su utiliser les seuls instruments qu’il avait à sa disposition à ce moment-là : mes yeux et ma compétence professionnelle. Ré-écoutez ce coup de téléphone : j’essaie de le rassurer, et on n’a jamais vu un naufrage où il faille calmer son sauveteur en essayant de lui faire comprendre ce qu’il devait faire. Cet appel téléphonique, cependant, n’a pas changé d’un pouce le cours des évènements. En fait, pour tout vous dire, il me semble très suspect.

Pourquoi suspect?

Qui va en mer sait que les communications d’urgence sont enregistrées, il n’avait pas besoin de le rappeler et de le marteler avec ce ton menaçant, qui est devenu un souvenir impérissable. Le temps était très compté, les gens risquaient leur vie, je cherchais à faire le maximum de choses. Et qu’est-ce qu’il fait ? Au lieu de se caler sur le commandement général de la Capitainerie du port de Rome, avec lequel j’avais auparavant et sans aucune difficulté ni animosité convenus des modalités des secours, il menace de m’envoyer en prison. En fait, De Falco commence par dire qu’il va appeler le Procureur, bordel, en faisant ainsi passer les activités d’investigation et de justice avant celles de secours. Qui sait peut-être a-t-il fait ça parce que De Falco est aussi avocat …

Une tension compréhensible, dans ce contexte…

Ah oui ? Mais vous le savez que cet appel arrive quand tout est pratiquement fait, terminé, à 1 h 42 en pleine nuit, après qu’il y ait déjà eu 12 contacts au moins, tout à fait calmes et fructueux avec ses autres collègues, qui se sont déroulés entre 22:14 et 00:34 pour la préparation de l’évacuation du navire qui a finalement permis de sauver plus de quatre mille personnes ?

C’est facile de parler pour vous qui, à ce moment-là, étiez au sec sur un rocher…

Mais oui, faisons encore de l’ironie. Vous devez comprendre comment je me suis retrouvé sur ce rocher, et pourquoi je n’ai plus pu approcher le navire. La réalité, c’est que, à un moment donné, j’ai réussi à monter à bord d’un canot de sauvetage pneumatique d’un des ferry qui ont pris part aux secours pour qu’il me transporte sur le côté émergé de la Concordia. Si je ne suis pas arrivé à remonter à bord, c’est parce que nous avions commencé à embarquer de l’eau et donc été contraints de retourner au port, à 3 heures du matin.

Mais, relisez De Falco, il a dit…(Le commandant m’interrompt).

Je dis que si ça s’est fini par un grand nombre de problèmes c’est aussi à cause du coup de téléphone que l’officier-héros a donné au magistrat en suggérant que j’allais voler la boite noire pour la soustraire à ses enquêteurs. Une accusation qui allait faire le tour du monde et sur laquelle le même De Falco persistera carrément le jour de mon interrogatoire dans une brève note aux autorités judiciaires qui a fait penser à tort au procureur par ce qu’elle sous entendait que j’avais été surpris en train de voler le VDR dans la confusion des évènements.

Il reste tout de même à expliquer l’abandon du navire…

Quand la Concordia a commencé à se renverser sur le côté droit, je me suis retrouvé avec un sol qui avait tourné de 90 degrés. Nous ne pouvions plus marcher, il n’y avait plus aucun appui et quelqu’un de moins agile que moi serait passé par-dessus bord. Pourtant, bien que l’eau ait déjà inondé le pont, j’ai continué à aider les passagers à monter sur les derniers bateaux qui faisaient le va et vient sur mes instructions, avec la terre ferme. Seulement, l’explosion des fenêtre des ponts en-dessous et l’inondation qui en a suivi ont provoqué le basculement brusque du navire qui a piégé un bateau avec le bras de fer de la grue. En outre, le pilote a paniqué et est parti complètement à côté de ses pompes. À ce moment là, en équilibre précaire, je pouvais choisir de mourir comme un idiot écrasé par le navire à vingt mètres de la rive, ou m’accrocher au bateau pour prendre la place du conducteur en proie à la panique et essayer de porter en sécurité des dizaines de personnes. J’ai choisi la seconde solution, et j’ai donné un coup de poing au conducteur de la lance qui était paralysé par la peur et j’ai conduit de nombreuses personnes en sécurité. Il y a des dizaines de témoignages qui le confirment.

C’est tout ce que vous voulez dire?

Tout ? Ce n’est qu’un début. Il faudra encore parler des honteuses rumeurs sulfureuses qui ont tant intéressé les médias, des manœuvres désespérées pour amener le navire à s’échouer sur les rochers (il y a la preuve sur la boite noire, il n’y a pas à sortir de là), des rapports que j’ai faits à mes supérieurs de chez Costa, des coups de téléphone où j’aurais payé pour que nous accordions nos versions en ma faveur, des inchini, de l’histoire des ancres utilisées comme des freins. Bientôt, je vais révéler des vérités frappantes. Alors, ceux qui m’ont accusé devront faire des excuses, non à moi, mais aux familles des victimes et au public qui ont été trompés par des informations fausses et déconcertantes.

 
Lundi 5 novembre 2012, l'enquête pourrait se terminer à la fin de l'année :

Les magistrats qui ont en charge l’affaire du naufrage souhaitent avant de clôturer l’enquête préliminaire entendre à nouveau les suspects dans le but d’éclaircir certains points techniques qui restent pour l'heure encore un peu flous. Francesco Schettino ne fera pas partie de ces nouvelles auditions, car pour les magistrats il ne fait aucun doute qu’il était aux commandes du Concordia au moment de l’impact avec le scole…

Ces points techniques concernent tout d’abord, la responsabilité sur la route qu’a suivie le Concordia le soir du naufrage. S’agit-il d’une décision qui n’est imputable qu’à Francesco Schettino ou la direction Costa Croisières était-elle informée que ses navires étaient habitués à longer les côtes et surtout celle du Giglio. Et en second lieu, les problèmes techniques concernant les instruments de bord qui pour certains auraient été défaillants le soir du naufrage…

Ces deux points d’ombre ont été longuement mis en avant par les experts pendant les cinq jours d’audiences et des membres d'équipage. Les magistrats souhaitent que l’enquête se termine pour la fin de l’année 2012. Ce qui veut dire que les auditions vont s’accélérer et que dès le début de l’année 2013 cela soit au tour des audiences des parties civiles en vue surement d’un procès pour l’automne 2013…

 
Samedi 3 novembre 2012, Costa Croisières le licenciement de Schettino est légal :

Costa Croisières fait appel au tribunal de Gênes pour confirmer le respect et la légalité de la procédure de licenciement qu’ils ont engagée contre Francesco Schettino. Cette procédure avait été mise en place dès le lendemain du naufrage et dans le respect du code du travail italien…

Pour mémoire, après avoir été placé en mise à pied après le naufrage du Costa Concordia, Francesco Schettino s’était vu notifier son licenciement à la fin du mois de juillet 2012. Il avait déposé une plainte contre Costa Croisières pour sa réintégration et le paiement de ses arriérés de salaires. L’audience aura lieu le 5 décembre 2012…

 
Dimanche 28 octobre 2012, Francesco Schettino "Basta" aux insultes et calomnies :

Francesco Schettino demande que stoppent les insultes et la calomnie contre lui, et cela, par la voix de l’un de ses avocats Francesco Pepe. Il ne souhaite pas entrer dans l’arène de la polémique, mais il espère que l’affaire sera traitée avec respect, sérieux et équité. Francesco Schettino s’adresse à travers cette déclaration aux médias qui ont couvert les cinq jours d’audiences préliminaires…

Francesco Pepe souligne aussi que Francesco Schettino est un professionnel respecté dans le monde et qu’il a toujours représentait avec fierté la marine italienne. Il ajoute aussi, qu’il faut garder à l’esprit qu’il y a eu un tragique et grave accident, et que cette affaire doit être traitée avec sagesse, sérénité et équilibre, et ne pas perdre de vue l’objectif principal de la quête de la vérité, afin d’honorer les pertes et garantir la vie humaine en mer…

Personnellement d’après les informations que j’ai, il a peut-être aussi donné le bâton pour se faire taper dessus ! À ce jour, aucun élément ne prouve qu’il ne soit pas totalement responsable du naufrage, et donc il aurait dû avoir une attitude plus digne et plus respectable vis-à-vis des familles des victimes et des rescapés. En plus, son côté gravure de mode a fait qu’il s’est attiré les foudres des médias, mais pas seulement…

 
Lundi 15 octobre 2012, début de la 3e audience technique du naufrage du Costa Concordia :

C’est aujourd'hui Lundi 15 octobre 2012 que s’ouvre la 3e audience technique du naufrage du Costa Concordia, cette audience qui devrait durée minimum 3 jours débouchera surement sur un procès pénal qui devrait avoir lieu courant 2013…

La salle des audiences du palais de justice de Grosseto étant trop petite, c’est une nouvelle fois le théâtre de la ville de Grosseto qui accueillera cette audience…

Rarement on voit autant de monde dans une affaire judiciaire, celle du Concordia implique plus de 4 200 personnes, plus les avocats, experts, juges, enquêteurs, sans parler du public qui lui n’est pas convié à assisté à l’audience technique, mais qui sera surement présent pendant ces (minimum) 3 jours d’audiences…

Il aura fallu réquisitionner le plus grand théâtre de la ville (1 000 places), le Théâtre Moderne ouvert en 1966, qui se trouve Via Tripoli à Grosseto pour cette audience technique, qui est la troisième à se dérouler là depuis le naufrage du Concordia…

La scène où se déroulent d’habitude les spectacles sera divisée en deux parties, le centre de la scène avec des tables et des chaises accueillera les juges, les assesseurs, la juge d’instruction Valeria Montesarchio et la greffière Sandra Zanelli...

Sur la partie droite de la scène, là encore des tables et des chaises seront disposées pour les 9 suspects avec Francesco Schettino, qui n'aura pas le droit de s'exprimer mais qui pourra parler à ses défenseurs, les 14 avocats des suspects et un interprète…

Sur la partie gauche se trouverons d’autres juges et le procureur de la République, pour information Francesco Verusio sera remplacé par un autre procureur Alessandro Leopizzi, Maria Navarro et Stephen Pizza…

3 écrans géants ont été aussi disposés dans la salle, pour que toutes les personnes présentes puissent suivrent le déroulement des débats et la projections des vidéos, photos, schémas et autres documents multimédias...

Seront présents dans la salle les 125 avocats des parties civiles, les 400 plaignants en grandes majorités des rescapés et les familles des victimes...

Pour les autres personnes qui n'ont pas voulu poursuivre pénalement environ 4000, ils pourront être accrédités le matin même de l’audience des panneaux traduits en cinq langues, Français, Espagnol, Allemand, Anglais et Italien leur indiqueront les démarches à suivre dans la limite des places disponibles…

Des policiers contrôleront que les personnes soient bien accréditées pour entrer dans le théâtre et surtout qu’aucun appareil d’enregistrement audio ou vidéo ne soit en leurs possessions et entrent par là même dans la salle d’audience, car cette audience est à huis-clos et rien ne doit filtrer de ces audiences…

Les deux premiers jours seront consacrés aux experts, ensuite le troisième jour cela sera au tour des enregistrements audio, et ce n’est qu’à partir de là que les avocats des parties civiles et les avocats des suspects entreront en scènes…

Il n’est pas dit que la semaine sera suffisante pour répondre aux nombreuses questions que se posent les 4200 personnes qui se trouvaient à bord du Concordia, et aux familles des victimes…

Il est à noter qu'un périmètre de sécurité sera mis en place autour du Théâtre avec un contrôle des personnes qui souhaitent entrer dans la zone pour éviter tout débordement ou incident, quant à Francesco Schettino il devrait entrer par une porte de service, bien à l'abri des regards...

Le Commandant Francesco Schettino est arrivé avec 20 minutes d’avance (8h40) au Théâtre Moderne de Grosseto, il était accompagné de son avocat Bruno Leporatti, ils sont entrés par une porte à l’arrière du Théâtre, c'est la première fois qu'il quitte son lieu d'assignation à résidence de Meta di Sorrento depuis le 7 février 2012…

Il est arrivé dans une Mercedes aux vitres teintées, vêtu d’une veste bleu marine et d’une chemise blanche...

Premier jour d'audience Francesco Schettino rassuré et soutenu !

L’audience technique qui a débuté hier à Grosseto ne pouvait mieux commencer pour Francesco Schettino sur qui tout repose depuis cette nuit tragique du 13 janvier 2012, et cela par le biais de l’avocat américain Peter Ronai qui défend la cause de  dix passagers hongrois. "La compagnie a commis la première faute en embauchant Francesco Schettino, ils essayent d’en faire un bouc émissaire"...

Bien que cela soit un revers pour Francesco Schettino qui a souvent voulu démontrer ses compétences de commandant de navire, cela le met plus aujourd’hui dans une position d’exécutant qui obéit aux ordres qu’on lui donne que d'un véritable patron cynique et prétentieux. Son égo en prend un coup, mais sa responsabilité dans le naufrage peut être revue dans de moindres proportions du fait qu’il n’avait pas les pouvoirs absolus d’un commandant de navire comme on se l’imagine…

Puis Francesco Schettino a reçu le soutien d’une grande personnalité du monde maritime en la personne du capitaine Fedrik Van Wijnen, secrétaire général de la confédération des associations européennes de commandants de navire. "Je voulais lui montrer qu’il a un soutien, car il traverse un moment difficile et je suis venu à l’audience pour m’assurer que la justice sera équitable".

Mais juste avant le début de l’audience la surprise pour Francesco Schettino, est venu d’un passager italien du Costa Concordia, Luciano Castro (journaliste qui a publié un livre paru en février intitulé Concordiagate) qui est monté sur la scène du théâtre de Grosseto pour le rencontrer, après une poignée de main il y a une eu une conversation qui s’est engagée entre les deux hommes, après cette discussion Luciano Castro a déclaré, "Je suis allé le voir, je voulais le connaître personnellement, je me suis présenté et il était vraiment embarrassé. Je voulais le regarder droit dans les yeux et il était très tendu, sur la défensive"

Côté affaire et expertise à proprement parler, c’est le représentant de l’association de défense des consommateurs italiens « Codacons » Bruno Neri qui a été déçu sur des points précis de l’enquête et surtout sur celle concernant la mort de 32 personnes. "Les experts ont échoué à répondre à une série de questions que nous avons posées, y compris de savoir pourquoi 32 personnes sont mortes et si certaines d’entre elles avaient pu être sauvées".

Voilà les premiers faits marquants de cette première journée d’audience, qui apparemment ont laissé des points d’ombres sur la cause exacte du naufrage du Concordia…

Il n'y a pas eu de manœuvre miraculeuse selon un amiral (2e audience) !

Francesco Schettino est arrivé à 9h avec un costume gris clair, une cravate à rayures, lunette noire, il est apparut plus détendu que la veille. Il a même salué les journalistes (en grand nombre) postés derrière des barrières à l’entrée arrière du théâtre "Via Piave"…

Aujourd’hui les experts vont terminer d’expliquer les conclusions de tous les éléments qu’ils ont eu en leur possession, et surtout tenter d’expliquer comment une faille de 70 mètres a pu se faire dans la coque d’un navire équipé des dernières technologies en matière de construction navale…

Le dernier mot de cette deuxième audience devrait revenir à la juge d’instruction Valéria Montesarchio, demain cela sera au tour des avocats des parties civiles dont Maitre Gilbert Collard fait partie en tant qu’avocat de victimes françaises…

Lors de cette deuxième audience du mardi 16 octobre, le rapport des experts affirme que Francesco Schettino aurait dû avertir l’équipage. "Trois minutes à peine après le choc, le commandant Schettino a la certitude d'avoir un trou dans la coque et d'avoir embarqué tellement d'eau qu'elle empêche l'accès à la salle des machines"

Cette attitude du commandant aurait permis d’après les experts de permettre à l’équipage d’affronter la situation d’urgence et coopérer pour assurer la sécurité des passagers…

Sur la responsabilité de Costa Croisières, le rapport affirme que la compagnie n’a prévenu les garde-côtes que 51 minutes après l’accident, et quand les garde-côtes ont pris contact avec le Concordia pour avoir plus d’information le commandant Francesco Schettino n’a pas donné la vraie version de ce qu’il se passer à bord…

Costa Croisières a donné l’autorisation au Concordia et à son commandant de passer proche de l’ile de Giglio, mais à une distance de cinq milles marins (9km), mais a aucun moment de longer la côte à grande vitesse, cette décision a été prise par Francesco Schettino et seulement lui…

Il a été aussi abordé à cette audience la fameuse "manœuvre miraculeuse" que clame Francesco Schettino, manœuvre qui a permis selon lui de sauver des milliers de personnes, d’après un amiral qui a été cité à l’audience, "elle n’est du qu’à la chance, car le navire était hors de contrôle"

Maitre Gilbert Collard dénonce le laxisme en matière de communication des Italiens :

Maitre Gilbert Collard avocat de l'une des familles de victimes françaises décédée sur le Costa Concordia "Mylène Litzler" âgée de 23 ans, a donné une interview au journal Atlantico.fr, il y dénonce le manque de communication et d'information des autorités italiennes, mais aussi l'erreur de Costa Croisières d'avoir recruté Francesco Schettino comme commandant de navire...

Un extrait de son interview :

"Francesco Schettino est responsable de la conduite du bateau. Selon les lois maritimes, il est donc responsable de ce naufrage. Je pense cependant que la compagnie est elle aussi responsable de ses choix. Apres tout, c’est elle qui a choisi ce commandant. Francesco Schettino est un personnage fantaisiste. Il est très inquiétant qu’une compagnie comme Costa Crociere confie la sécurité d’un navire à un homme dont on peut se dire qu’il est pour le moins farfelu. Un homme qui aime frimer et dont le trait de caractère principal est la vantardise".

"Le prix que les familles payent pour que le grave défaut de caractère d’un commandant puisse s’exprimer est énorme. Imaginez un commandant de bord faire des loopings pour montrer qu’il sait piloter, je ne suis pas sûr qu’Air France le garderait longtemps"...

3e jour d'audience technique, Francesco Schettino arrive avec 20 minutes de retard !

Troisième jour d’audience, Francesco Schettino est arrivé au théâtre moderne à 9h20, avec vingt minutes de retard qui ne l’ont pas empêché de lancer aux journalistes un "Bonjour tout le monde", à un journaliste qui lui demande comment il va, Francesco Schettino lui répond "Vabbuono, ne vous inquiétez pas". Ce matin Francesco Schettino est vêtu d’un costume noir, chemise blanche et cravate rayée bleue…

Le procureur de la république Francesco Verusio a déclaré lors de la 3e audience du mercredi 17 octobre à l’encontre de Francesco Schettino, "S’il n’y avait pas eu le vent ce soir-là, le navire aurait chaviré et coulé en une minute, car il n’y avait plus de propulsion"

Ce qui confirme bien que Francesco Schettino, n’a pas fait une manœuvre miraculeuse, et que c’est (comme le déclare le procureur) "Dieu a sauvé le navire, pas Schettino"

La boite noire va aussi apporter une confirmation la présence d'une personne que l’on avait un peu oubliée, Domnica Cemortan, la belle Moldave qui d’après les discussions enregistrées par la boite noire était "belle" et bien présente sur la passerelle de commandement au moment où le Concordia a percuté le scole…

La présence de la belle Moldave sera confirmée par le commissaire de bord Manrico Giampedroni, qui déclare à 21h34, le commandant Francesco Schettino, le chef Ciro Onorato et une amie moldave sont entrés sur la passerelle de commandement…

Francesco Schettino, demande à son second Ciro Ambrosio la vitesse du navire, 15,5 nœuds répond Ciro Ambrosio, là Francesco Schettino décide de prendre le commandement du navire. À ce moment-là arrive une quatrième personne qui n’avait pas le droit lui non plus de se trouver sur la passerelle de commandement, un intendant du navire Antonio Tievoli, Francesco Schettino lui demande "Avez-vous appelé Palombo ?", "pas encore" répond Antonio Tievoli, puis il cite le nom de l’amiral Mario Palombo…

L’amiral Mario Palombo est un amiral à la retraite qui habite sur l’ile de Giglio, ce qui confirme bien que l’inchino (la révérence) était bien pour lui, quelques minutes après le Costa Concordia percute le scole…

Après le naufrage le samedi 14 janvier 2012, quand Francesco a été arrêté par les carabiniers, il avait déjà donné la raison de l’accident avec le scole :

"Il est vrai que le salut était pour l’amiral Mario Palombo, avec qui j'étais au téléphone. La route a été décidée dès que nous avons quitté Civitavecchia, mais j'ai fait une erreur sur cette approche. Je naviguais à vue parce que je savais au fond que j'avais fait cette manœuvre trois ou quatre fois. Mais cette fois, j'ai commandé le virage trop tard et je me suis retrouvé dans l'eau qui était trop peu profonde. Je ne sais pas pourquoi c'est arrivé, j'ai été victime de mes instincts"...

Pour cette troisième audience on apprend que "l'inchino" était pour l'amiral Mario Palombo, et que la belle Moldave était en spectatrice !

4e audience 200 questions pour contrer le rapport des experts !

Pour cette 4e audience, c’est au tour de la défense des suspects d’entrer en jeux, pour cela Bruno Leporatti qui veut contrer les conclusions des experts a préparé 200 questions pour démonter le rapport de 270 pages qui accuse Francesco Schettino et lui fait porté la totale responsabilité du naufrage…

De son coté le Procureur de la République Francesco Verusio a déclaré, "Je suis curieux de connaitre la stratégie défensive de Schettino"...

Aujourd’hui vont être aussi consulté les certificats d’aptitudes des membres d’équipage impliqués dans l’affaire, les documents ont été fournis par Costa Croisières. Les certificats d’aptitudes ont une grande importance pour la suite de la procédure car ils déterminent si les membres d’équipage étaient aptes à accomplir les tâches qui leur étaient assignés à bord du Concordia…

De son coté Francesco Schettino  qui est arrivé avec une demi heure de retard, avec son avocat, vêtu d’une veste bleu à fine rayure, d’un pantalon gris, chemise blanche et d’une cravate bleu, paraissait détendu…

Il a été interpellé par un groupe de jeunes gens qui apparemment avait séché l’école pour voir le commandant Schettino en chair et en os, une jeune fille lui a même demandé si elle pouvait le prendre en photo et la déposer sur Facebook…

Francesco Schettino a eu le droit de s'exprimer !

Francesco Schettino a eu l’autorisation de pouvoir s’exprimer sur le compte rendu du rapport de la boite noire qui a été rendu par les experts. Cette autorisation est exceptionnelle car dans les audiences préliminaires seuls les avocats, les experts et le parquet peuvent prendre la parole…

Mais auparavant, c’est un expert cité par la défense et sous le couvert de l’anonymat qui a relaté une rencontre entre lui-même, Francesco Schettino et ses avocats :

"Au cours de la projection d'une vidéo réalisée par ses avocats sur la base de données radar, Schettino a expliqué pas à pas les ordres qu'il a donné avant et après le choc contre le rocher et pourquoi"…

Puis Francesco Schettino a pris la parole, il a reconnu être responsable du naufrage et a expliqué avec des mots très technique comment il avait évité une plus grand catastrophe, je pense que beaucoup de personnes dans la salle ont eu du mal à le croire…

Francesco Schettino a aussi chargé Costa Croisières en disant qu'il était parfaitement informé que les navires s'approchaient très prêt de l'île et cela assez fréquemment...

Marco De Luca, l'avocat de Costa Croisières a déclaré en conférence de presse que "le commandant est responsable de toutes les décisions prises concernant la navigation du navire". Il a rajouté que, "Francesco Schettino a montré un esprit combatif, tout comme l'équipe qui assure sa défense, comme cela était attendu"...

De son coté une des avocat de Francesco Schettino, Francesco Pepe déclare pour sa part, "Nous tentons d'établir ce qui s'est passé exactement. Dans tous les cas, le plus important est que chacun va prendre sa part de responsabilité dans cet accident"...

Je pense pour ma part que dans ce style d'affaire, il vaut mieux faire profil bas, reconnaitre ses erreurs, et éviter de mettre de l'huile sur le feu surtout quand l'on se souvient qu'il y eu 32 morts, des centaines de blessés, et des personnes qui souffrent de problèmes psychologiques, sans parler des familles des disparues...

D’après une information d’un média Italien, Francesco Schettino après avoir passé quatre jour à la Résidence Tireno Marina di Cecina, qui se trouve à une centaine de kilomètres de Grosseto, a salué les journalistes en leur disant que les audiences se déroulaient bien puis est monté dans sa voiture…

D’après le même média, il avait une valise à la main, média qui en déduit que Francesco Schettino devait peut être retourné chez lui à Meta di Sorrento !

La question que je me pose pourquoi venir à l’audience avec une valise ?

Pour le procureur Francesco Verusio, "Schettino est responsable du naufrage" !

La dernière audience préliminaire qui s’est déroulée hier vendredi 19 octobre 2012, elle aussi à huis clos, après cinq jours de débats, d'analyse de la boite noire, des ordinateurs de bord et de divers autres documents. La contre-expertise des avocats de la défense et même les explications très techniques de Francesco Schettino. Le procureur de la République Francesco Verusio en est arrivé à la conclusion suivante :

"Je crois que les audiences préliminaires ont définitivement permis de graver dans le marbre les responsabilités du commandant Schettino, et je ne peux rien ajouter d’autre, car tout le reste est sous le secret de l’instruction. Ces audiences préliminaires ont également confirmé que la manœuvre qui a permis au navire de se rapprocher de la côte pour finir sur les rochers n’a pas été voulue par le commandant Schettino, mais le pur fruit de la main du Bon Dieu, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire"...

Pour l’avocat de Francesco Schettino Bruno Leporatti, il se satisfait du déroulement de ces audiences préliminaires et indique qu’elles se sont passé "mieux que nous pouvions l'espérer, vu d'où nous partions", mais que maintenant il fallait examiné le rôle exact du timonier indonésien qui a surement mal interprété les ordres de Francesco Schettino au moment de l’approche de l’ile...

Pour Francesco Schettino, il reconnait sa responsabilité dans le naufrage, mais il insiste sur le fait qu’il a évité une catastrophe plus grave en ramenant le Concordia dans des eaux plus sûres après avoir percuté le scole...

Il maintient ses accusations contre Costa Croisières en soulignant que la compagnie était informée que les navires longeaient souvent les côtes de l’ile de Giglio comme cela fut le cas ce soir-là pour faire l’inchino à la population locale...

L’avocat de Costa Croisières a démenti immédiatement ses accusations, tout comme pour le système électrique qui était soi-disant défaillant ou encore que les responsables de crise Costa Croisières n’avaient pas perdu de temps pour informer les autorités italiennes de l’accident...

De son côté Francesco Schettino a paru plus tendu que les jours précédents et a déclaré aux journalistes à sa sortie "Je n’ai pas peur d’aller en prison, tout ce que je crains, c'est que la vérité ne soit pas faite"...

Il ne fait plus aucun doute qu’il y aura bien un procès, mais la date dépend des magistrats...

Pour Marco De Luca Costa Croisières n'est pas coupable !

Marco De Luca, avocat de Costa Croisières rejette toute responsabilité de son client dans le naufrage du Costa Concordia :

"Il n'y a pas eu de mise en cause d'aucunes sortes, de la coresponsabilité de la compagnie pour ce qui s'est passé. L'audience préliminaire a confirmé cette situation. Les seuls points reprochés à Costa, d'un point de vue administratif, concernent des certifications que les experts n'ont pas pu tracer, mais que Costa et ses avocats ont, par contre, présentées lors de l'audience d'hier"…

Il a aussi répondu aux accusations des parties civiles qui accusent une défaillance du générateur de secours :

"Une documentation certifiant que le générateur fonctionnait correctement, ce point étant attesté par des essais effectués seulement une semaine avant"...

En ce qui concerne le fait que l’unité de crise de Costa Croisières n’est pas informer immédiatement les autorités portuaires la réponse de l’avocat est claire :

"Cette obligation incombe au commandant du navire et non à l'unité de crise ou à la Compagnie dans son ensemble"…

Conférence de presse du vendredi 19 octobre 2012.

Communiqué Costa Croisières :

Costa Croisières a publié sur son site internet un communiqué sur la semaine d’audiences préliminaires au théâtre moderne de Grosseto qui s’est déroulée du lundi 15 au vendredi 19 octobre 2012 sur le naufrage du Concordia...

Dans ce communiqué on y retrouve les positions de Costa Croisières sur la cellule de crise, le navire, les procédures de sécurité, l’équipage, la route maritime, et diverse vidéos des interventions à la sortie du théâtre moderne de M. Alessandro Carella, du département juridique de Costa Croisières et Marco De Luca, avocat de Costa Croisières… Cliquez-ici pour lire le communiqué.

 
Samedi 13 octobre 2012, les CODACONS n’oublions pas les victimes :

L’association italienne Codacons (défense des consommateurs italiens) par la voix de Bruno Noirs souhaite avoir plus de précision sur certaines questions que l’association se pose, sur le naufrage, mais aussi sur les circonstances de la mort des 32 personnes qui restent pour l’instant un peu occultées…

Ou d’autre question plus technique comme le fait que la boite noire n’est pas fonctionné pendant 4 jours, puis qu’elle fonctionne juste le temps du départ de Civitavecchia au moment de l’accident, puis qui ne fonctionne plus ! Ou encore un radar en panne, les portes étanches ouvertes, le timonier qui ne comprenait pas un mot de se qu’on lui disait…

La Codacons soulève aussi les 35 000 euros de frais de justice qu’il faut débourser pour qu’une des parties civiles puisse avoir accès aux documents fournis par les experts, un rapport de 1070 pages, 2 000 giga-octets d’enregistrement vidéos, audio et informatique saisi sur le Concordia…

L’ouverture de la 3e audience technique ce lundi 15 octobre au Théâtre moderne de Grosseto se promet d’être très animée et peut être pleine de rebondissements…

 
Dimanche 21 juillet 2012, la deuxième audience préliminaire reportée :

La deuxième audience sur les résultats de l’enquête préliminaire qui devait se tenir ce dimanche à Grosseto (It), a été reportée au mois d'octobre  2012, du fait que les magistrats n’ont pas toutes les réponses aux questions qu’ils se posent…  

La juge Valeria Montesarchio a donné lors de cette audience où était présent les familles des victimes et une grande majorité de passagers, la date du mardi 15 octobre 2012 et cela à la demande des quatre experts (L’amiral Giuseppe Cavo Dragone, le professeur Antonio Scamardella, l'amiral Domenico Picone et le capitaine de marine Salvatore Carannante) qui ont besoins d’un délai supplémentaire pour analyser les instruments de navigation...

Comme pour la première audience du mois de mars Francesco Schettino n'était pas présent…

Francesco Schettino qui a donné une nouvelle interview à un média anglais, où il charge son second "Ciro Ambrosio", en indiquant que c’est lui qui lui a fait faire une fausse manœuvre à l’approche de l’ile, que les cartes n’étaient pas à jour et qu'on lui a dit que les portes étanches étaient fermées…

Simone Canessa, le navire avait l’habitude de naviguer avec les portes étanches ouvertes :

Nous en savons un peu plus ce mardi 7 août 2012 sur le fait que les portes étanches étaient ouvertes, car d'après l'officier de navigation Simone Canessa le navire avait l’habitude de naviguer avec les portes étanches "6, 7, 24 et celles de la buanderie" ouverte pour faciliter le passage du personnel…

Un autre officier confirme cette version Giovanni Laccarino, qui selon lui c’est les autorités du port de Gênes qui aurait donné cette autorisation en 2005 à la compagnie Costa Croisières, voici un extrait du texte : "Le commandant, s'il l'estime nécessaire, peut maintenir certaines portes étanches ouvertes durant la navigation à condition que ces ouvertures soient annotées sur le journal de bord." 

Oui, mais le fait que les portes étanches soient ouvertes, à fait qu’au moment de l’impact contre le rocher, l’eau s’infiltrant dans le navire a atteint le local des générateurs électriques ce qui a provoqué la fameuse panne de courant, le ralentissement du navire, les instruments de bord ont cessé de fonctionnait, les pompes qui aurait dû se mettre en marche sont restaient à l’arrêt…

Cette version a été apparemment confirmée par le Professeur Bruno Neri de la faculté de génie de Pise, qui a fait la reconstitution sur vidéo de l'accident grâce à des informations de la boite noire, même si elle était partiellement défectueuse, la boite noire a pu donner des informations exploitables…

Des extraits de conversations enregistrés par la boite noire, donnée à la presse :

Le site du journal "La Nazione" de Grosseto, nous communique Jeudi 6 septembre 2012 que des extraits de conversations enregistrés par la boite noire du Concordia, ont été dévoilés à la presse…

Un des extraits concerne Francesco SCHETTINO et son épouse Fabiola : "Fabi, j'ai terminé ma carrière comme commandant”. Il lui explique qu’ils ont percuté le fond marin, que le navire est incliné, mais qu’il a réussi une belle manoeuvre...

D’autres phrases ont été extraites de la boite noire comme quand Francesco Schettino parle de faire l’inchino “la révérence” à l’ile de Giglio il est à ce moment-là 18h27, “Amm'a' fa' l'inchino al Giglio”...

Ou après avoir percuté le rocher, il dira, “Cosa ho combinato !”, Qu’ai-je fait !

Plus tard vers les 23h, c’est l’Officier Martino Pellegrini, qui donnera l’ordre aux membres d’équipage de quitter la salle des machines, il n’y a plus rien à faire...

Pendant ce temps, Francesco SHETTINO, serait en liaison téléphonique avec un responsable de Costa Croisières...

La dernière phrase de Francesco SHETTINO qu’a enregistré la boite noire à 23h19, est “Andiamo sul ponte” Nous allons sur le pont...

Si cette dernière phrase est bien celle de Francesco SCHETTINO, elle démontre qu’à 23h19, il était toujours présent  sur le Concordia...

Costa Croisières ignorait le changement de route du Costa Concordia :

Dans un communiqué publié le 6 juillet 2012 à Gênes, Costa Croisières affirme n’avoir eu aucune connaissance du changement d’itinéraire du Costa Concordia, et que la décision a été prise avant le départ du port de Civitavecchia (Italie) par le commandant Francesco Schettino…

L’itinéraire initial qui avait été décidé l’après-midi du naufrage entre le commandant Francesco Schettino et Costa Croisières été une route habituelle et sécurisée à 5 milles (9 260 mètres) de l’ile du Giglio…

Pour Costa Croisières, la planification du voyage appartient exclusivement au commandant de bord, ainsi que l’entretien correct des communications et notifications…

La compagnie souligne aussi que le commandant été à la manœuvre à 21h39, soit 3 minutes avant l’impact contre le Scole, c’est lui qui a donné les ordres au timonier pour le changement de direction…

C’est informations proviennent des résultats d’expertise de la boite noire du navire…

Un rapport d'expertise de 270 pages et 7 DVD déposés aux greffes du tribunal :

L’amiral Joseph Cavodragone, a remis ce Mardi 11 septembre 2012 au greffe du tribunal de Grosseto (Italie) un rapport de 270 pages et sept DVD sur le naufrage du Costa Concordia...

Les quatre experts (L’amiral Giuseppe Cavo Dragone, le professeur Antonio Scamardella, l'amiral Domenico Picone et le capitaine de marine Salvatore Carannante), remettront leur rapport au greffe du tribunal de Grosseto aujourd’hui…

Ce rapport est considéré par la Juge d’instruction Valéria Montesarchio comme le pivot de la procédure pénale envers Francesco Schettino et les huit autres suspects…

Les experts ont répondu aux 50 questions que se pose la justice italienne, la 3e audience préliminaire sur le naufrage devrait avoir lieu le 15 octobre au théâtre de Grosseto...

Elle définira la responsabilité de chaque suspect avec le rôle qu’ils ont joué le soir du 13 janvier 2012 et surement la date de l’ouverture du procès, prévu dans le courant de l’année 2013…

Sont contenue dans ce rapport tous les enregistrements audio et de navigation qui vont permettre de répondre aux 50 questions que se pose la Juge d’instruction Valéria Montesarchio et le parquet de Grosseto...

Que c’est il vraiment passer ce soir-là ? D’après certaines sources, la décision de faire l’inchino aurait été prise à 18h30 par le commandant Francesco Schettino, avant le départ de Civitavecchia (Italie), puis la volonté de Francesco Schettino de faire redémarrer les moteurs, le rôle exact des huit autres inculpés...

Des copies de ce rapport seront effectuées pour les parties civiles, quant à la 3e audience elle est confirmée au 15 octobre 2012, au théâtre de Grosseto comme les deux précédentes vues le nombre de personnes (parties civiles, avocats) présente...

Ce rapport des experts charge Francesco Schettino :

"50 minutes de retard en plus !" C’est le temps qu’a pris Francesco Schettino pour déclarer l’abandon du navire et lancer la procédure d'urgence, au lieu de cela il a préféré faire croire à une panne électrique…

Dès le départ, l’approche de l’ile de Giglio aurait pu se faire avec moins de risque, mais pour cela il aurait fallu une grande maitrise de navigation et une bonne compréhension, entre le commandant Francesco Schettino et son timonier indonésien se qui n’a pas été le cas. La boite noire confirme une incompréhension totale entre les deux hommes, le commandant lui dit de "viré à gauche", et le timonier a "viré à droite"…

Le Concordia percute le scole à 21h45, à "22h00 et 40 secondes" au plus tard, Francesco Schettino aurait dû lancer la procédure d’urgence et déclarer l’abandon du navire. Au contraire, il a voulu chercher des solutions pour rattraper son erreur et il ne lancera la procédure d’urgence qu’à "22h51 et 10 secondes", cinquante minutes plus tard, cinquante minutes de trop…

D’après les experts Francesco Schettino, ne pouvait ne pas savoir à "21h51 et 10 secondes", soit six minutes après l’impact que le Concordia allait couler…

Pire à "22h27", Francesco Schettino, sait que trois compartiments sont inondés, et que le Concordia n’a aucune chance de naviguer, pire qu’il va couler, et là Francesco Schettino, continu à ne pas vouloir lancer la procédure d’urgence…

Pour les experts le commandant Francesco Schettino, n’a pas eu une perception réelle de la situation, et du chaos qui se déroule à bord du Concordia, du manque de formation des membres d’équipage préposer à l’évacuation et le manque de certificat d’aptitude pour les membres d’équipage affectés aux chaloupes de sauvetage…

La plupart des membres d’équipage ne comprenaient pas les instructions qu’ils leurs étaient donné en italien, tout ne fut que chaos et confusion après l’accident…

Le manque de formation des membres d’équipage incombera à Costa Croisières, qui administrativement est responsable de la formation de son personnel à la sécurité à bord des navires. Mais le commandant ne doit-il pas s'inquiéter lui même de l'expérience de son équipage à sa prise de fonction sur le navire ?

Roberto Ferrarini, coordinateur de l’unité de crise de Costa Croisières, "ne paraît pas avoir pris la mesure réelle de l'état du navire", selon les experts, qui rajoutent, il avait pourtant en sa possession les "principales informations"...

À 21h58, Francesco Schettino, l'informe de l'accident, mais lui non plus ne contacte pas la capitainerie de Livourne (Italie), alors que de la bouche de Francesco Schettino il a apprit que trois compartiments sont déjà inondés…

Pour les experts il "aurait dû conseiller rapidement au capitaine l’abandon du navire, car sa stabilité était compromise"

Pour Costa Croisières, seul est responsable le commandant de bord, quant à se qui concerne Roberto Ferrarini, Costa Croisières indique que, "les enregistrements montrent que les informations données par le commandant ont été communiquées avec retard, étaient partielles et confuses"...

Pour le manque de formation des membres d'équipage, Costa Croisières déclare, "l’affirmation que le personnel était mal préparé aux urgences est dénuée de tout fondement"...

En ce qui concerne la belle manœuvre que Francesco Schettino dit avoir effectuait pour rapprocher le Concordia de la côte de l’ile de Giglio, et par là même sauver des vies, cela ne serait que le fruit de son imagination, et sa volonté de trouver une solution à tout prix à sa terrible erreur de navigation...

Pour les experts, le contrôle du Concordia était pratiquement impossible, suite à l’impact et la vitesse à laquelle les compartiments ont été inondés, donc l’arrêt des machines. Un peu comme un chauffeur qui voudrait contrôler sa voiture alors que celle-ci n’a plus de direction qui fonctionne…

Si le Concordia est venu se poser sur la côte de l’ile de Giglio, cela n’est dû qu’à un pur hasard, l’impact contre le scole et les courants l’on fait dériver sur l’ile, donc pas de belle manœuvre pour Francesco Schettino, mais beaucoup de chance qu'il n'y est pas eu plus de victimes...

 
Francesco Schettino demande sa réintégration au sein de Costa Croisières :

De son coté Francesco Schettino demande sa réintégration au sein de Costa Croisières comme nous en informe le site du journal la Repubblica de ce jour. Francesco Schettino qui a été licencié à la fin du mois de juillet, viens de faire appel de cette décision, et réclame sa réintégration au sein de la société Costa Croisières et le paiement des arriérés de salaires…

Il invoque par le biais de son avocat Bruno Leporatti le fait que Costa Croisières l’a licencié un peu rapidement sans attendre le rapport des experts et la décision de la juge d’instruction sur sa part de responsabilité dans le naufrage…

De son côté Costa Croisières, invoque les raisons qui valident ce licenciement, une manœuvre inappropriée et dangereuse, des ordres complexes qui ont conduit à l’accident, le délai de plus d'une heure avant le déclenchement de l'abandon du navire et la demande de l'envoi des secours aux autorités compétentes...

S'ajoute l’abandon du navire avec des centaines de passagers qui se trouvent encore à bord, et le témoignage d’un passager qui affirme avoir vu le commandant Francesco Schettino une heure avant le naufrage, boire une grande quantité d’alcool…

Francesco Schettino affirme qu’il sera bien présent le lundi 15 octobre :

Dans un communiqué de presse Francesco Schettino affirme qu’il sera bien présent le lundi 15 octobre au théâtre de Grosseto pour l’ouverture de la 3e audience technique qui durera 3 jours sur les raisons du naufrage du Costa Concordia…

Il affirme aussi que "bien interpréter les données de la boite noire et des ordinateurs de bord sera une façon de rende hommage aux victimes" de cette tragique soirée…

Il souhaite aussi soutenir ses propres experts qui contredisent les experts mandatés par la justice italienne, pour que l’émergence de l’interprétation des données soit la plus réaliste possible de ce que furent ses réelles intentions ce soir-là et qu'elles soit bien définie...

Il veut aussi regarder dans les yeux les personnes qui l’accusent d’avoir fait telle ou telle chose, car beaucoup de choses ont été dites sur son compte ces neuf derniers mois, il souhaite lors de cette audience rétablir la vérité…

Francesco Schettino en veut aussi à son employeur qui l’a licencié fin juillet, il déclare que "comme tout salarié j’ai le droit de contester ce licenciement", qui a été exécuter pour lui alors qu’aucune réelle preuve sur sa responsabilité dans le naufrage n’est été amenée à ce moment de l’affaire…

Cette audience sera peut-être celle du moment de vérité pour tous les, passagers, familles des victimes et membres d’équipage qui n’attendent que cela pour pouvoir comprendre et tenter d’oublier ou de faire le deuil des proches qui sont morts ce soir du 13 janvier 2012, et aussi pour Francesco Schettino qui souhaite être réhabilité dans cette terrible affaire…

 
Samedi 7 juillet 2012, une interview qui a du mal à passer :

Le vendredi 6 juillet 2012, le commandant Francesco Schettino a donné une interview à la chaine de télévision italienne "Canal 5", dans l’émission cinquième colonne.

Dans cette interview, il demande pardon aux familles des victimes et à toutes les personnes qui se trouvaient à bord du Costa Concordia ce soir-là :

"Il est normal que je demande pardon à tous et que je sente le poids des 32 victimes sur ma conscience".

La journaliste aborde les raisons du naufrage, Francesco Schettino, lui répond qu’il s’agit d’un mélange de fatalité et d’incompréhensions :

"Le naufrage a été un incident banal, où la fatalité s'est engouffrée dans l'interaction entre les êtres humains. Il y a eu, je crois, un malentendu, et précisément à cause de cela les gens éprouvent de la colère. C'est comme si tous les cerveaux, y compris les instruments de bord, avaient court-circuité."

Il revendique même qu'il a évité une plus grande catastrophe et qu'il a sauvé un grand nombre de passager.

"J'ai été guidé par une main divine. Mon flair et mon attention m'ont permis d'éviter un choc frontal avec le rocher. Et le fait d'avoir retardé l'ordre d'évacuation a été providentiel. Il aurait été très imprudent d'arrêter brusquement le navire. Il risquait de se retourner et le nombre des victimes aurait été bien supérieur."

Il ajoute qu’il est une victime, mais pas un criminel !

"Durant la manœuvre d'approche du Giglio, c'était un de mes officiers qui était à la barre."

"Je suis une victime de tout ce système !"

"Un incident en mer est différent d'un crime. Je ne crois pas avoir commis un crime."

"La perte d'un bateau est une chose terrible pour un commandant. On ne peut pas en mesurer la douleur."

En ce qui concerne Domnica Cermortan, était-elle vraiment sur le Concordia, du moins sur la passerelle de commandement ?

"Une amie, rien d'autre. Elle était sur la passerelle parce qu'elle attendait que lui soit attribuée une cabine."

La journaliste aborde son attitude qui lui à valu d’être un "lâche" aux yeux de toute l’Italie du fait qu’il ai abandonné le navire et qu'il se soit retrouvé sur un rocher, pendant que la majorité des passagers et membres d’équipage se débâtaient seuls pour évacuer le navire :

"La seule chose que j’ai faite, j’ai pris mon portable et j’ai immédiatement appelé les secours."

"J’ai vu que 5 personnes étaient arrivées sur les rochers et honnêtement, je n’ai pas vu les passagers tomber à l’eau."

"Je crois que c’est la capitainerie qui m’informe de cela."

"Je ne sais pas si ses informations étaient exactes, mais c’est le premier à m’en parler."

L’extrait des propos du commandant Gregorio De Falco de la capitainerie de Livourne :

"Il y a déjà des cadavres Schettino. Retournez sur le bateau !"

La journaliste, lui demande pourquoi il n’est pas retourné sur le navire, et à quoi cela lui servait-il d’être au téléphone alors que le commandant Gregorio De Falco de la capitainerie de Livourne lui donné l’ordre, "Retournez à bord c’est un ordre !" D'abord, Francesco Schettino lui répond sur le fait qu'il était au téléphone :

"Le fait d’être au téléphone n’était pas gênant."

"Généralement, pour que les secours soient bien assistés à distance, il est primordial d’avoir toute l’attention de celui qui est vos yeux à ce moment-là et qui peut interpréter le scénario qui se déroule."

Ensuite il répond sur l’ordre que lui a donné le commandant Gregorio De Falco :

"La capitainerie ne m’a jamais donné un ordre qui ne pouvait pas être exécuté."

"Pour rejoindre le bateau, j’aurais dû faire 300m à la nage, faire le tour de la proue, le tout avec le téléphone à la main sortie de l’eau."

"Depuis le rocher, je pouvais parler avec les hélicoptères et recevoir toutes les informations."

"Si j’avais voulu me protéger moi, je me serais mis sur le côté gauche, j’étais assuré que le navire ne s’enfoncerait pas dans l’eau."

La journaliste, lui explique que cette attitude l’a fait passer pour un lâche aux yeux de l’opinion italienne, Francesco Schettino lui renvoi aussi sec :

"Un lâche qui dans cette situation a essayé de faire au mieux."

Il ajoute, "Je veux que la vérité sorte au grand jour, quelle qu'elle soit."

Au sujet de la belle Moldave Domnica Cermortan, Francesco Schettino précise en riant qu’il n’y a rien d’autre qu’une simple amitié entre eux, et que ce soir-là ils n’ont fait que diner !

Cette interview n’a pas eu l’air de plaire à la justice italienne, qui par la voix du procureur de Grosseto, a déclaré que les propos de Francesco Schettino sur ce naufrage étaient un mensonge, et que cela ne correspond pas à ce qui se trouve dans le dossier d’instruction.

Une autre polémique est en train de monter en Italie, le fait que Francesco Schettino est pu toucher 50 000 euros de la chaine de télévision pour cette interview. Cette rumeur a été démentie par les deux parties...

 
Jeudi 5 juillet 2012, Costa Croisières répond aux fausses informations :

Costa Croisières décide de répondre par communiqué de presse et sur son site internet le mardi 3 juillet 2012, sur les éléments qui sont donné dans la presse concernant la boite noire, les portes étanches et les cartes marines :

En référence à l'article publié aujourd'hui dans le quotidien italien Corriere della Sera, Costa Crociere tient à préciser ce qui suit : La boîte noire (VDR) qui, selon l'article, serait tombée en panne le 9 Janvier, a en fait simplement diffusé un code d'erreur, ce qui ne signifiait aucunement que le dispositif était hors service, comme cela a été démontré par le fait que ses données étaient parfaitement en ligne avec les attentes des ingénieurs. Il n'existe pas de réglementation ou de convention internationale qui interdise à un navire de naviguer dans ces conditions. 

Selon nos informations, les données de la VDR ne corroborent pas l'affirmation selon laquelle les portes étanches étaient ouvertes en raison de problèmes sur le système de commande électrique martec, comme il sera précisé à l’issue de la phase actuelle de la procédure (audience préliminaire pour l’établissement des preuves). 

Enfin, en ce qui concerne les cartes marines: le navire était équipé de toutes les cartes, qu’elles soient imprimées ou électroniques, nécessaires pour l’itinéraire prévu, comme il sera démontré en fin d’audience préliminaire pour l’établissement des preuves. Il est du devoir du Commandant, sur la base de l’itinéraire, plan de voyage qu’il établit lui-même, de vérifier que le navire reçoive toute carte marine nécessaire. Mais ce qui doit avant tout être gardé en mémoire, est que le navire n'aurait jamais dû naviguer si près de la côte.

 
Jeudi 5 juillet 2012, allègement de l'assignation à résidence pour Francesco Schettino  :

Nous apprenons ce jeudi, que la juge d’instruction de Grosseto Valeria Montesarchio a allègé l’assignation à résidence pour Francesco Schettino, mais il devra quand même observer une obligation de rester sur le territoire de Meta di Sorrento sa ville de résidence.

Cette demande avait été formulée par ses avocats, pour appuyer la demande d'allègement d'assignation à résidence, ils évoquent que Francesco Schettino a  "eu un comportement irréprochable pendant toute la période d'assignation à résidence"

Pour un de ses avocats Paolo Bastianini, "le commandant Francesco Schettino n'est plus contraint de rester à son domicile, il peut sortir, mais il doit rester dans sa municipalité de Meta di Sorrento".

Il rajoute, "Il ne pouvait pas aller à la plage. Mais il n'ira pas car il ne veut pas. Il a aussi une liberté de parole maintenant, mais il restera silencieux. Je lui ai suggéré de ne pas quitter la maison et de ne parler à personne".

Par là même une lettre écrite par Francesco Schettino à ses avocats sur le naufrage du Concordia sera dévoilée ce soir dans une émission sur le canal 5 italien dans "cinquième colonne".

Dans cette lettre il parle d'un problème technique pour expliquer le naufrage :"Je n'ai pas pu utiliser l'ordinateur qui calcule les paramètres nautiques en cas de faille, à cause de la coupure du courant."

Ses premières pensées vont aux familles des victimes, puis il indique aussi que ce soir-là il a tout fait pour éviter le pire : "Ma peine et ma tristesse ont à peine été soulagées par la conscience d’avoir évité un véritable massacre. Si j’avais continué tout droit, nous aurions pris le récif en pleine proue. Il y aurait eu beaucoup plus de victimes." 

Il croit en la main de Dieu qu'il lui a permis de faire les bons choix : "Par chance, j’ai vu de l’écume blanche à ma gauche, comme un signe. J’ai alors ordonné de virer à droite, par pur instinct. Une main  a dû se poser sur ma  à ce moment-là."

Il parle aussi de son flair de marin, qui lui a déjà servie lors d'une autre croisière : "C’est mon flair, le métier et ma connaissance de la mer qui m’ont poussé à manœuvrer à droite."

Il veut démontré aussi qu'il a prit ses responsabilités, et qu'il ne veut accablé aucun de ses officiers de bord : "Tout de suite après l’accident, j’aurais pu lancer moi aussi ! Mais qu’est-ce que vous m’avez laissé faire? Mais je ne suis pas un lâche, sur le moment, il fallait être lucide."

Il aborde aussi à demi-mot son employeur Costa Croisières : "Cette tragédie a des responsabilités et des dynamiques beaucoup plus complexes. Je renouvelle mes déclarations, j’appuie ma version des faits."

Il parle aussi de la boite noire qui valide ses dires : "Je reprends du courage à l’idée que les données de la boîte noire confirment mes dires." 

Mais le seul problème c'est que la boite noire était en panne depuis le 9 janvier 2012, soit quatre jours avant l'accident. Pouvait-il l'ignorer, et cela jusqu'au moment où il a rédigé cette lettre ? Ou alors une fausse information a circulée sur le fait qu'elle soit en panne ?

Pour le procureur Francesco Verusio, il prend cette lettre avec un brin d'ironie "Schettino fait son numéro mais ce sera le juge au procès qui établira les faits"

Dans les propos de Francesco Schettino ont sent l’envie d’un homme qui veut se battre contre vent et marée et prouver que s’il est fautif, il n’est peut être pas le seul !

Il indique aussi qu'il y a eu un problème technique avec la coupure de courant (tous les acteurs et spectateurs de ce naufrage, affirme qu'il y a bien eu une coupure de courant), qu'il ne pouvait plus s'aider de l'ordinateur de bord et surtout qu'il a sauvé des centaines de vies.

Cette version que Francesco Schettino invoque pour justifié l'accident et elle plausible ? Ma réponse, et je ne suis pas marin "OUI", car même avec un temps clair il est difficile de voir un récif en pleine nuit sans moyens de navigations, et  surtout s'il n'y a pas la pleine lune, j'en ai fait l'expérience visuelle sur le Costa Serena à l'approche de la Sicile...

Mais le seul petit problème dans cette version des faits, c'est le port de l'ile de Giglio, qui lui est éclairé et donc visible de loin !

Les experts qui non plus la boite noire à analyser, vont rendre leur conclusion dans quelques jours, elles seront basés simplement sur l'ordinateur de bord, qui a cessé de fonctionner vers les minuit, et les divers témoignages des membres d'équipages et aussi peut être des passagers, voire d'habitants de l'ile de Giglio...

 
Mardi 3 juillet 2012, la boite noire était en panne :

D’après "le Corriere della Sera" de ce jour, le soir du naufrage la boite noire du Costa Concordia ne fonctionnait pas, et cela, depuis quatre jours et les cartes marines n’étaient pas à jour !

Ce qui donne que les experts n’ont pas pu analyser avec précisions ce qui s’est déroulé entre l’accident vers 21 h 40 et la fin de l’évacuation du Concordia vers les 4 h 00 du matin...

La seule possibilité aujourd’hui pour les experts vient de l’ordinateur de bord qui s’est arrêté à 23 h 36, mais à la différence d’une boite noire, un ordinateur de bord peut se trafiquer et les données peuvent être modifiées…

Un autre élément aussi fait froid dans le dos si cela s’avère vrai, les portes étanches étaient ouvertes pour permettre le passage du personnel plus rapidement…

 
Jeudi 14 juin 2012, la boite noire commence à parler :
D’après les premières informations de la boite noire du Costa Concordia, le navire aurait percuté à deux reprises les rochers.

Dans cette même boite noire, une conversation audio entre Francesco Schettino et l’unité de crise de Costa Croisière, révèle que le commandant reconnaît qu’il est fautif dans cet accident, "Bientôt je vais jeter l’encre, hé je sais, je sais c’est ma faute !"

 
Mercredi 16 mai 2012, Francesco Schettino "Inapte" :

La cour de cassation italienne a jugé inapte Francesco Schettino à commander un navire de croisière.

Par arrêter elle déclare que le commandant Francesco Schettino a fait preuve d’une "résistance insuffisante dans l'exercice de ses fonctions de commandement ou dans l'exercice de sa responsabilité à l'égard de la sécurité des personnes sous sa protection".

Cette décision peut être lourde de conséquences pour la compagnie Costa Croisières, du fait qu’elle doit s’assurer des compétences professionnelles de ses membres d’équipages, de ses officiers et surtout de ses commandants de navires.

 
Mardi 10 avril 2012, Francesco Schettino reste assigné à résidence :
La cour suprême italienne présidée par le Président de la Chambre Sirena Pietro Antonio, a confirmé l'ordonnance de la cour de révisons de Florence (Ita) au maintien du commandant Francesco Schettino à l'assignation à résidence, et a donc rejeter la demande de son avocat Bruno Leporatti qui souhaitait que son client puisse être libre de ses mouvements.

Mais elle a aussi rejeté la demande du Parquet de Grosseto (Ita) de le placer en détention provisoire en attente du procès.

Pour rappel l'assignation à résidence, interdit à une personne suspecte dans une affaire criminelle où comme là dans une affaire d'accident par imprudence, de quitter son domicile et d'être en contact avec des personnes hors sa propre famille.

 
Samedi 3 mars 2012, première audience technique préliminaire :

Première audience aujourd’hui à Grosseto en Toscane (Ita), sur le naufrage du Costa Concordia.

Cette audience n’est pas le début du procès, mais plutôt une audience technique qui va permettre à la Justice italienne de comprendre et d’analyser les raisons de ce naufrage, au travers des divers témoignages et résultats des boites noires du navire.

Mais aussi de mandater une commission d'experts qui devront rendre un rapport sur le déroulement de cette tragédie qui a couté la vie à 32 personnes.

Le théâtre Moderne de Grosseto, a pour l’occasion était réquisitionné vu le nombre important d’avocats, scientifiques, experts, rescapés et familles des victimes.

Le Commandant Francesco Schettino n'était pas présent, ce qui a choqué les familles des victimes et les rescapés, et cela pour des raisons de sécurités.

Une seconde audience est prévue le 21 juillet 2011, à cette audience les experts devront se prononcer sur les raisons de ce naufrage, sur le déroulement de l’organisation d’évacuation des passagers et le manque de communication avec les autorités maritimes.

Au total ce sont 9 personnes de la Compagnie Costa Croisières qui sont poursuivies dans cette triste affaire.

Francesco Schettino se voit ajouter un nouveau chef d’inculpation par la Juge Valeria Montesarchio, "destruction de l'environnement dans un site protégé".

Le Procès devrait avoir lieu lui d’ici 1 à 2 ans.

Francesco Schettino a été lâché par son second :

Les charges s'alourdissent su la tête de Francesco Schettino, même son second Ciro Ambrosio le lâche alors qu'il était avec lui dans la chaloupe de sauvetage,  "Le capitaine ne voulait pas admettre la gravité de la situation. Il ne donnait pas l'alarme aux autorités et leur donnait des indications erronées", voilà se qu'il déclarait le jour de l'audience à huit clos au théâtre de Grosseto du 3 mars 2012...

Le jour de cette même audience, les passagers rescapés présents ne lui font pas de cadeaux non plus comme, Francesca Bertaglia, "C'est un imbécile et quelque part aussi un criminel. C'est impensable qu'il n'ait pas déclenché l'alarme. C'est une attitude criminelle"...

De son côté un autre rescapé Sergio Amarotto déclare sur l'absence de Francesco Schettino à cette audience, "C'est aussi bien que Schettino ne vienne pas, il n'a fait que dire un mensonge après l'autre pour se couvrir".

Mais le témoignage le plus accablant viendra de Giuseppe Grammatico, avocat de profession et passager sur le Costa Concordia, "Moi j'ai connu Schettino, comme tous les autres passagers, à bord. Je l'ai vu partir vers la proue. J'ai vu la première chaloupe descendre. Il était accompagné de 4 personnels de bord".

 
Jeudi 23 février 2012, nouveau chef d'accusation :
Nouveau chef d'accusation contre Francesco Schettino, après les trois premiers qui sont "homicides multiples par imprudence, naufrage et abandon du navire", Francesco Schettino, se voit poursuivre pour avoir  "omis de révéler aux autorités maritimes italiennes la gravité de l'incident"...
 
Mercredi 22 février 2012, 7 personnes de Costa Croisières vont êtres convoqués :
Sept personnes de la Compagnie Costa Croisières, trois responsables basés à terre et quatre membres d'équipage vont êtres convoqués par la justice italienne. Le vice-président Costa Croisières Manfred Ursprunger, Roberto Ferrarini chef de l'unité de crise de Costa Croisières et Paolo Parodi, seraient poursuivis pour homicide par imprudence, naufrage et défaut de communication aux autorités maritimes. Trois membres d'équipages, Silvia Coronica, Salvatore Ursino et Andrea Bongiovanni qui serait lui l'interlocuteur qui a pendant de longues minutes dialogué avec les gardes cotes, en leur disant qu'il n'y avait simplement qu'une panne de courant. Cela se rajoute aux poursuites judiciaires contre Francesco Schettino Commandant du Costa Concordia et sont second Ciro Ambrosio...
 
Mardi 7 février 2012, Francesco Schettino en assignation à résidence :
Le Tribunal de Florence (Italie) a rejeté la demande du Procureur de placer Francesco Schettino en détention provisoire dans l'attente du procès et a rejeté aussi la demande de l'avocat de Francesco Schettino, Bruno Leporatti de le mettre en liberté.

Le Tribunal maintient Francesco Schettino, en assignation à résidence dans sa maison de Meta di Sorrento (Italie), se qui confirme la décision première de la Juge d'instruction Valeria Montesarchio,

Francesco Schettino a déclaré "Maintenant je suis plus à l'aise. Maintenant, nous pouvons penser plus sereinement à s'attarder sur les évènements".

 
Samedi 4 février 2012, les premières accusations tombes :
Le commandant du Costa Concordia Francesco Schettino et son second Ciro Ambrosio devraient être présenté mardi 7 février au Tribunal de Florence (Italie) pour, homicides multiples par imprudence, naufrage et abandon du navire. Pour rappel, ils encourent jusqu'à 20 ans de prison.

Le second du Costa Concordia Ciro Ambrosio, a été laissé en liberté, pendant que Francesco Schettino, après avoir été placé en détention provisoire a été assigné à résidence dans sa maison de Meta di Sorrento, petite ville au sud de Naples.

Ils sont les seuls aujourd'hui à être poursuivis dans le naufrage du Costa Concordia...

 
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