Le Costa Concordia
 

 

 

 

 

 

 

 

La presse nationale, régionale et internationale du 14 janvier 2012

 
Journal de France 2, du 14 janvier 2012 :
 
 
Journal de France 2, du 15 janvier 2012 :
 
 
Journal de France 2, du 16 janvier 2012 :
 
 
Information site La Provence.com du 14 janvier 2012 :

Naufrage du paquebot en Italie : trois morts dont deux Français, 40 disparus

Publié le samedi 14 janvier 2012 à 01H55
 

Mise à jour : dimanche 15 janvier, 09H42

Un paquebot italien, le Costa Concordia, s'est échoué sur un banc de sable vendredi soir au large des côtes de la Toscane, avec 4 200 passagers et membres d'équipage à bord, faisant au moins trois morts et 70 blessés, dont deux graves, selon la garde-côte italienne.

Les passagers décédés sont deux touristes français et un membre d'équipage péruvien. Plus de 24 heures après l'accident devant l'île de Giglio, une quarantaine de personnes étaient toujours portées disparues.

Les rescapés provençaux arrivent au terminal croisière de Marseille

Les marins pompiers, le Samu, la Croix rouge, le préfet de police et des élus marseillais ont accueilli samedi soir au terminal croisière du Grand port maritime de Marseille les rescapés du naufrage du paquebot Costa Concordia devant l'île de Giglio, sur les côtes italiennes de la Toscane. Voir la vidéo.

Le parquet décide l'incarcération du commandant du bateau

Le parquet de Grossetto a annoncé l'incarcération du commandant du navire de croisière Costa Concordia, Francesco Schettino, après le naufrage du paquebot dans la nuit de vendredi à samedi, près de l'île du Giglio, selon l'agence italienne Ansa. La décision a été prise au terme d'un interrogatoire de plusieurs heures du commandant. Celui-ci, interviewé par la télévision en continu Tgcom24 (groupe Mediaset), avait auparavant affirmé "avoir heurté un éperon rocheux" qui ne figurait pas sur ses cartes nautiques.

Les rapatriés arrivent en bus à Marseille

Les marins pompiers, le Samu, la Croix rouge, le préfet de police et des élus marseillais sont regroupés en ce moment au terminal croisière du Grand port maritime de Marseille dans l'attente des 250 ressortissants français rescapés du naufrage du paquebot Costa Concordia hier soir devant l'île de Giglio, sur les côtes italiennes de la Toscane. Le premier bus des victimes était attendu à 19h30. Au total trois cars devraient rejoindre Marseille."Nous avons organisé le rapatriement des 250 passagers en bus", a précisé le président de Costa Croisières France, Georges Azouze. 

Le reste des "462 passagers français", dont le retour sur Marseille était initialement prévu dimanche, seront rapatriés ultérieurement "par avion spécial ou charter", a-t-il ajouté. Les cinq bus affrétés par le croisiériste sont attendus vers 19 h au terminal des croisières de Marseille, où les passagers pourront bénéficier d'une cellule psychologique. "C'est une tragédie pour Costa Croisières et c'est le premier accident de ce type depuis 26 ans que je suis dans la compagnie", a déclaré M. Azouze, indiquant que 17 bateaux de sa compagnie parcourent les mers du globe tout au long de l'année.

Le directeur de la compagnie, qui a mis en place un numéro d'urgence pour les familles (06 77 80 32 23), a affirmé qùune enquête serait immédiatement lancée après "la phase de sauvetage" pour connaître les causes de l'accident.

Les opérations de secours se poursuivaient ce matin, a indiqué le responsable de la garde-côte italienne, Luciano Nicastro. Il a précisé que des plongeurs recherchaient d'éventuelles victimes dans la Méditerranée et que des secouristes effectuaient des recherches dans le pont inférieur. La société propriétaire du bateau a indiqué qu'elle enquêtait sur les causes du sinistre.

Le bateau devait arriver demain dans la cité phocéenne

Les 3 200 passagers - de plusieurs nationalités, dont au moins 150 Français mais aussi des Italiens - et les 1 023 membres d'équipage ont été évacués du navire à bord de canots de sauvetage ou par hélicoptère, et conduits vers la petite île de Giglio, où ils ont été hébergés dans des écoles, des habitations et des églises durant la nuit de vendredi à samedi.

Le navire, long de 290 mètres, s'est échoué vers 22h ce vendredi soir. Certaines personnes, écrit l'agence de presse italienne Ansa, ont plongé dans l'eau. Le paquebot prend l'eau et gîte de 20 degrés, mais ne risque pas de sombrer, indiquent les gardes-côtes.

Des passagers, cités par Ansa, ont raconté que le navire avait été ébranlé alors que l'on servait le dîner, et l'électricité a été coupée pendant un moment. Le bateau avait des escales programmées à Civitavecchia, Palerme, Cagliari, Palma de Majorque, Barcelone et enfin Marseille, ce dimanche matin.

Plus d'informations ce dimanche dans La Provence

 
Information site Le Monde.fr du 14 janvier 2012 :

Deux victimes françaises dans le naufrage d'un paquebot en Italie

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 14.01.2012 à 08h53 • Mis à jour le 16.03.2012 à 17h42

 

Deux touristes français et un membre d'équipage péruvien sont morts dans le naufrage d'un paquebot italien au large de la Toscane, dans la nuit de vendredi 13 à samedi 14 janvier, affirme l'agence de presse italienne ANSA. Plus de 4 220 passagers, dont de nombreux touristes étrangers et un millier de marins, étaient à bord du ferry lorsqu'il a heurté des rochers.

Selon la capitainerie, samedi soir, 40 personnes manquent encore à l'appel mais il se pourrait qu'elles se trouvent encore sur l'île du Giglio où a eu lieu l'accident. Le parquet de Grossetto a par ailleurs annoncé l'incarcération du commandant du navire de croisière, au terme d'un interrogatoire de plusieurs heures de ce dernier.

Le Costa Concordia effectuait une croisière en Méditerranée quand il a apparemment heurté un rocher près de l'île du Giglio alors que les passagers étaient en train de dîner. "Nous avons entendu le bateau heurter les roches mais l'alarme n'a été donnée qu'une heure après environ", affirme Mondal Mithu, un Indien de 26 ans, responsable d'un des restaurants, les yeux rougis par le manque de sommeil.

"Le bateau a commencé à embarquer de l'eau et à pencher sur le côté", raconte un témoin. Bousculades parmi les évacués, cris, pleurs : une passagère, journaliste, décrit alors des "scènes de panique dignes du Titanic". Des passagers ont sauté dans l'eau glacée. D'autres, pressés de monter dans les canots de sauvetage, sont tombés à la mer, selon des témoins. L'un d'eux, un septuagénaire tombé dans les eaux froides de la mer tyrrhénienne, est décédée d'hydrocution.

OPÉRATIONS DE RECHERCHE

Toute la nuit, des hélicoptères aidés de puissants projecteurs ont assisté les opérations de recherche. Des plongeurs étaient mobilisés pour contrôler la partie du bateau immergée pour voir si d'autres passagers pourraient s'y trouver. Des unités des garde-côtes et d'autres bateaux notamment des ferries assurant la liaison entre la côte toscane et l'île de Giglio se sont également rendus dans la zone pour participer à l'évacuation des passagers et de l'équipage.

Les passagers choqués ont été hébergés dans les rares chambres d'hôtel de la petite île de Giglio, dans des centres sportifs et même l'église. Beaucoup de rescapés âgés sont encore en pyjama, alors que les membres d'équipage portent l'uniforme de leur fonction au moment de l'accident : serveur, croupier de casino, etc.

La protection civile a mis en place une grande tente sous laquelle les naufragés sont identifiés avant d'être emmenés vers des autocars en direction d'hôtels de la région. Certains ont déjà été acheminés vers Savone, le lieu de départ de la croisière, ou vers l'aéroport de Rome-Fiumicino pour regagner leurs pays.

"LE PERSONNEL N'ÉTAIT PAS DU TOUT ADAPTÉ"

La compagnie armatrice Costa Crociera qui possède le bateau s'est dite"choquée" et a exprimé ses condoléances aux familles. Mais nul doute qu'elle vadevoir répondre aux multiples interrogations sur les circonstances et la gestion du drame.

Pour Giorgio Fanculli, le seul journaliste de l'île, qui gère le site Giglionews et qui a assisté au naufrage et à l'évacuation des rescapés, la cause est entendue : le navire est passé trop près de la côte et a heurté un rocher. "C'était le classique passage, les croisières le font souvent, toutes lumières allumées et avec leurs clignotants, mais là il est passé trop près, beaucoup plus que d'habitude", assure-t-il. Samedi, une large brèche, de plusieurs dizaines de mètres, était visible sur le flanc du paquebot.

Selon Mondal Mithu, dans sa zone, "il n'y avait qu'un seul bateau de sauvetage pour 150 passagers". Sur un côté du navire, au moins deux canots de sauvetage sont restés accrochés, trois sont un peu descendus mais ont dû être abandonnés en raison de l'inclinaison excessive du navire.

"Le personnel n'était pas du tout adapté, il y a eu des problèmes au moment où les chaloupes ont été descendues à la mer et le pilote de la mienne a dû être remplacé", a raconté la journaliste Mara Parmegiani, affirmant que certains gilets de sauvetage "ne fonctionnaient pas, de même que les lumières" d'urgence.

Le directeur de la compagnie Costa Crociera, qui a mis en place un numéro d'urgence pour les familles (06.77.80.32.23), a affirmé qu'une enquête serait immédiatement lancée après "la phase de sauvetage" pour connaître les causes de l'accident. Le gouvernement français a lui aussi mis en place un numéro d'urgence aux familles, le 01.43.17.56.46.

 
Information site lesoir.be du 14 janvier 2012 :

Naufrage du Costa Concordia : 70 disparu

Rédaction en ligne

samedi 14 janvier 2012, 15:03

 

Trois personnes sont mortes dans la nuit de vendredi à samedi après l'échouage au large de la Toscane d'un paquebot avec 4.229 passagers. Il y avait sept ou huit Belges à bord du Costa Concordia, six passagers et un ou deux membres de l'équipage. Ils sont tous indemnes.

Sur la base des données de l'armateur du Costa Concordia, le bateau de croisière qui a fait naufrage dans la nuit de vendredi à samedi, il manque environ 70 personnes à l'appel mais il se pourrait qu'elles se trouvent encore sur l'île du Giglio, où a eu lieu l'accident, a indiqué le préfet local Giuseppe Linari. Sur les 4.229 passagers et membres d'équipage dont 52 enfants de zéro à six ans, « nous en avons retrouvé pour le moment 4.165, ce qui fait une différence d'environ 70 personnes mais nous faisons des recherches pratiquement de porte à porte sur l'île du Giglio », a indiqué M. Linari.

Auparavant, le préfet avait donné un bilan de « trois morts certifiés » et quatorze blessés, sans exclure qu'il puisse y avoir des disparus. Selon des sources sanitaires, il y aurait une quarantaine de blessés. Les trois personnes mortes apparemment par noyade sont deux touristes français et un membre d'équipage péruvien, a indiqué l'agence Ansa, citant la justice locale.

Selon la capitainerie du port de Livourne (côte ouest) qui coordonne les opérations, il faudra beaucoup de temps pour confronter la liste des passagers du Costa Concordia avec celle des plus de 4.000 rescapés, évacués samedi matin vers le petit port de Santo Stefano en face du Giglio. Ils ont été évacués « par les sauveteurs, en canots de sauvetage et par des embarcations privées des résidents du Giglio qui ont ensuite invité chez eux les rescapés », a expliqué Enrico del Santos de la capitainerie.

Six rescapés belges

Six Belges se trouvaient à bord du Costa Concordia. Un ou deux membre(s) d'équipage, d'origine belge, se trouvait à bord du bateau, a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères. "Six passagers ainsi qu'un voire deux Belges membres de l'équipage se trouvaient dans le bateau. D'après nos informations, ils sont tous indemnes. Personne -passagers ou membres de leur famille- n'a contacté les Affaires étrangères. L'intention de la compagnie de rapatrier les victimes semble donc se vérifier", a précisé le porte-parole. Le porte-parole n'a pas exclu que des Italiens vivant en Belgique auraient pu se trouver dans le bateau sinistré. La compagnie Costa Crociere a mis en place un numéro vert pour les familles des passagers : 0039/848 50 50 50.

« Des scènes dignes du Titanic »

Le Costa Concordia effectuait une croisière en Méditerranée quand il a apparemment heurté un rocher près de l'île du Giglio alors que les passagers étaient en train de dîner. Dans la panique qui s'est ensuivie, des passagers ont sauté dans l'eau glacée.

Une passagère journaliste, Mara Parmegiani, a décrit des « scènes de panique dignes du Titanic », avec une bousculade parmi les évacués, des cris et des pleurs. « Je ne sais pas ce qui s'est passé, nous avions très peur et très froid parce que nous étions en tenue de soirée. Nous n'avons pas eu le temps de récupérer quoique ce soit, on nous a donné des couvertures mais ce n'était pas assez », a-t-elle souligné. Des passagers, pressés de monter dans les canots de sauvetage, sont tombés à la mer, selon des témoins. L'un d'eux, un septuagénaire tombé dans les eaux froides de la mer tyrrhénienne, est décédée d'hydrocution.

Des plongeurs étaient mobilisés pour contrôler la partie du bateau immergée pour voir si d'autres passagers pourraient s'y trouver. Des hélicoptères aidés de puissants projecteurs ont assisté les opérations de recherche toute la nuit.

L'armateur Costa Crociere a précisé dans un communiqué que le bateau transportait 3.216 passagers et 1.013 membres d'équipage et que le navire était parti de Savone pour une croisière en Méditerranée, avec des escales prévues à Civitavecchia, Palerme, Cagliari, Palma de Majorque, Barcelone et Marseille. Les passagers choqués ont été hébergés dans les rares chambres d'hôtel de la petite île, dans des centres sportifs et même l'église. Ils étaient transférés par centaines samedi matin par ferries vers le port de Santo Stefano sur la terre ferme italienne.

Un « temple du divertissement »

La compagnie armatrice Costa Crociera qui possède le bateau s'est dite « choquée » et a exprimée ses condoléances aux familles. La compagnie a indiqué ne pas pouvoir déterminer dans l'immédiat la cause de l'accident, assurant que l'évacuation a été rapide même si elle a été rendue difficile par le fait que le bateau penchait de plus en plus sur le côté, embarquant beaucoup d'eau.

Le navire Costa Concordia était considéré comme un véritable « temple du divertissement » avec ses 58 suites avec balcons, cinq restaurants, 13 bars, cinq jacuzzis et quatre piscines.

(afp)

 
Information site CNN World du 14 janvier 2012 :

Like a scene out of the film 'Titanic,' chaos consumed listing ship

January 14, 2012|By Michael Martinez and Barbie Nadeau, CNN
 

The 3,200 passengers aboard the Costa Concordia cruise liner were enjoying a night of entertainment and relaxation off Italy's Mediterranean coast.

Then, at about dinnertime, the lights went out, an ominous scraping sound moaned through the hull, and the ship tilted to one side.

The 1,500-cabin luxury vessel, which was also carrying about 1,000 crew members, had run aground on a rocky sandbar off the tiny island of Giglio

Chaos overwhelmed passengers and crew alike when, as the ship listed and water rose as if it were a scene from "Titanic," everyone realized that only one side of the ship's lifeboats and rafts were reachable.

Amid screams, the crew appeared helpless, according to one passenger who had to make a ladder of rope to save himself and his wife.

"It was the Marx brothers watching these guys trying to figure out how to work the boat," said Benji Smith, who was on the Concordia for his honeymoon with his wife, Emily. The couple live in Boston.

"I felt like the disaster itself was manageable," Smith added, referring to the grounding and tilting of the ship, "but I felt like the crew was going to kill us."

The worst part came when a lifeboat crew member told everyone, "Women and children first," Smith said. "All these families who were clinging to each other had to be separated," he added.

After helping passengers, some crew members jumped overboard and swam ashore.

Search continues for missing passengers

At least three lifeboats apparently malfunctioned due to technical or crew error, Smith said.

Life rafts were "twisting and turning," and the crew pulled in some rafts and put the people back on the ship, but the crew never returned for them, Smith said.

With the ship's staircases flooded, "we made ladders out of ropes to climb down from the outer fourth deck to the third deck," Smith said.

"We waited clinging to those rope ladders for 3½ hours" before being picked up by a lifeboat that returned from dropping passengers onshore, he said.

Smith said he and his wife never heard from any of the officers or captain during the incident.

The couple was eventually transported by bus to a hotel in Rome.

"I've been awake for 40 hours -- I still have never spoken to a person from Costa," he said, adding that no food, clothes, or money were provided by the cruise line.

Many passengers complained about how the cruise ship staff handled the crisis and asked why they had not yet received an obligatory safety briefing when disaster struck, only hours into their journey.

 

Information site ANSA.IT du 14 janvier 2012 :

Nave da crociera Costa incagliata a isola del Giglio, 3 morti

Non c'e' certezza che tutte le persone a bordo siano state recuperate

14 gennaio, 09:09

 

ISOLA DEL GIGLIO (GROSSETO) - E' di 3 morti e 14 feriti il bilancio, al momento,  dell'incidente che ha coinvolto ieri sera la nave Costa Concordia, secondo quanto rende noto il prefetto di Grosseto Giuseppe Linardi. Non c'e' certezza che tutte le persone a bordo siano state recuperate: ''Deve essere ispezionata - spiega Linardi - la parte della nave che e' sott'acqua. Si procedera' con i  sommozzatori''.

Uno squarcio lungo almeno 70 mt. sulla fiancata di sinistra e un'inclinazione di 80 gradi dalla parte opposta: si presenta cosi' la Costa Concordia, la nave naufragata ieri al Giglio. A bordo della nave sono in corso le operazioni di soccorso con i vigili del fuoco alla ricerca di eventuali dispersi. La nave e' a ridosso degli scogli.

Il prefetto aggiunge che non e' stato ancora fatto un riscontro esatto dei viaggiatori che sono stati ospitati dalla popolazione dell'isola del Giglio: tante persone sono state tratte in salvo o soccorse da ''strutture pubbliche'', altri passeggeri, tra cui quelli che si sono buttati in mare, sono stati aiutati dalla popolazione locale.

Linardi aggiunge che in circa 1.500 stanno arrivando o sono arrivate a Porto S.Stefano, trasportate con tre navi. In totale per l'accoglienza in tutta la provincia sono stati recuperati 3229 posti.

La paura arriva all'ora di cena, quando le 4.200 persone a bordo della Costa Concordia (oltre 3.000 dei quali passeggeri e circa mille di equipaggio) sono a tavola ai ristoranti della nave da crociera nei pressi dell'Isola del Giglio: uno scossone, poi la luce che va via. Il tempo di capire quello che sta succedendo e l'invito ad indossare i salvagente e avvicinarsi alle scialuppe, ''per precauzione''. Qualcuno, a bordo, ha pensato al Titanic, di cui tra tre mesi, il 15 aprile, ricorre il centesimo anniversario dell'affondamento.

Sembrava, all'inizio, che questa avventura si fosse conclusa senza gravi conseguenze, solo tanta paura. Ma poi, durante l'evacuazione, qualcosa non ha funzionato: molti passeggeri sono caduti in acqua, qualcuno forse vi si e' gettato per la paura mentre lo scafo si inclinava sempre piu', e ha dovuto vedersela con il freddo del mare e della notte. Tutte da accertare le cause della morte delle vittime: ipotermia, forse, ma non si esclude un malore, ne' si sa se fossero tra quelli finiti in acqua.

La nave era attesa a Savona per la prima tappa della crociera ''Profumo degli agrumi'' nel Mediterraneo, ed era partita circa due ore prima da Civitavecchia. L'Isola del Giglio, dove i passeggeri sono stati evacuati in attesa di essere trasferiti in altri luoghi con maggiore ricettivita', era a due passi quando il ''tempio galleggiante del divertimento'', per motivi ancora da accertare, si e' incagliata alle secche di Punta Gabbianara, la punta piu' a sud dell'isola con alte scogliere, meta preferita dei sub.

La Concordia ha cominciato ad imbarcare acqua e ad inclinarsi sul fianco destro a causa di una falla che si sarebbe aperta nella zona di poppa. E proprio dall'Isola del Giglio sono partiti i primi soccorsi. Il sindaco, Sergio Ortelli, ha messo a disposizione scuole, asili, alberghi, ''qualsiasi cosa abbia un tetto'' e il parroco ha aperto la chiesa per ospitare i passeggeri della nave. Piu' tardi e' cominciato, per alcuni di loro, il trasferimento in traghetto a Porto S.Stefano.

"Stavamo cenando quando è andata via la luce, abbiamo sentito un colpo e un boato, e le stoviglie sono cadute per terra": cosi' ha raccontato all' ANSA Luciano Castro, da bordo della Costa Concordia. All'inizio e' stato detto che si trattava di un guasto elettrico, ma tutti si sono accorti che i bicchieri sul tavolo non stavano piu' in piedi. "Scene da Titanic", commenta con l' ANSA Mara Parmegiani, giornalista, come Castro, e anche lei per caso tra i crocieristi della Concordia. Prima l'invito ad avvinarsi alle scialuppe ''per precauzione'', poi ogni incertezza e' stata spazzata via da sette fischi brevi ed uno lungo: il segnale di abbandono nave. Verso la Costa Concordia che stava calando le scialuppe si sono avvicinati anche altri natanti che incrociavano nella zona, anche uno dei traghetti che
fa servizio tra l'Isola del Giglio e Porto Santo Stefano, mezzi dei vigili del fuoco da Livorno e da Civitavecchia, delle capitanerie di porto e della guardia di finanza. 

Verso l'una la situazione si complica: l'armatore fa sapere che ''la posizione della nave, diventando più difficoltosa, sta complicando le ultime operazioni di sbarco". E' sul fianco, ormai, e a bordo ci sono ancora centinaia di persone. Prima dell'arrivo degli elicotteri, in diversi cadono nelle acque gelide del Tirreno a gennaio. All'ANSA giunge la telefonata di due genitori in ansia per il figlio in viaggio con moglie e due bambine di 3 e 4 anni. ''Sono ancora li', fate qualcosa''. Poi, per loro, un sospiro di sollievo: Gianluca Gabrielli e la sua famiglia ce l'hanno fatta; sono sulla banchina del Giglio e hanno una coperta. Solo un lenzuolo, invece, ricopre il cadavere della prima vittima, un uomo di 65-70 anni. Il Prefetto ha richiesto la lista dei passeggeri, per poi provvedere all'appello.

 
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